Le centre d'information routière Bison futé fête ses 40 ans. Un anniversaire qui coïncide avec la fermeture définitive des sept antennes régionales, qui aura lieu pendant le week-end du samedi 30 avril et 1er mai 2016.
Qu’est-ce qui va changer pour Bison futé ?
Le Centre national d'information routière (CNIR) et ses sept antennes régionales (Bordeaux, Créteil, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Rennes) fermeront d'ici lundi 2 mai 2016.Cette décision a été prise dans le cadre de la réorganisation de Bison Futé entamée en 2015.
Mais, Bison futé, qui a vu le jour en 1976, ne cesse pas d'exister pour autant.
"Ce n'est pas la fermeture du service", assure le secrétariat d'Etat aux Transports. Il s’agit d’une réorganisation qui permettra une remontée "plus rapide" des données et "sans erreurs de saisie". Les informations des sociétés d'autoroute et des directions interdépartementales des routes (DIR) seront remontées automatiquement.
Ce nouveau schéma, qui avait été présenté en août 2015, a pour but de moderniser une organisation qui "n'a pas changé depuis 40 ans".
Ils ne connaissent pas "Bison Futé "? pic.twitter.com/B9rPg1JJ2T
— Gargantua (@AlainPerrogon) 24 avril 2016
Qu’est-ce qui va changer pour les automobilistes ?
Bison Futé continuera de diffuser aux automobilistes ses calendriers (journées vertes, oranges, rouges et noires) et ses informations en temps réel. L'arrivée d'une application mobile est aussi prévu "dans les prochains mois".La réorganisation de Bison futé se traduit par la fermeture du CNIR de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et des sept Cricr (Bordeaux, Créteil, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Rennes). Ces fermetures auront lieu durant le week-end du samedi 30 avril et dimanche 1er mai 2016, "chaque centre (ayant) sa propre échéance".
Les personnels, qui étaient jusque-là basés à Rosny-sous-Bois seront transférés au ministère de l'Ecologie à La Défense, tandis que ceux des Cricr rejoindront les onze DIR dépendant des Transports.
"Toutes les informations seront directement dans la base et Bison Futé sera géré par les équipes (basées) à La Défense", explique le secrétariat d'Etat.