Vaccins : les doses de vaccins Pfizer manquent, les 1ères injections sont suspendues

Le président de la République l'a annoncé : le pass sanitaire sera obligatoire pour l'entrée dans les lieux recevant du public. Depuis le lundi 12 juillet, c'est la ruée vers les centres de vaccinations. Problème : les doses de vaccins Pfizer manquent.

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Tôt ce matin, l’information nous est parvenue : le nombre de doses de vaccins disponible serait trop bas compte tenu du nombre de personnes voulant se faire vacciner. Une information que nous avons voulu confirmer.

Aussitôt contactée, l’ARS (Agence Régionale de Santé) répond par mail en minimisant la situation :

« …nous renouons en effet avec une gestion à flux tendu des stocks de vaccin, dans le cadre d’allocations fixées à chaque centre chaque semaine. Près de 177 000 injections ont été enregistrées la semaine dernière en Bourgogne-Franche-Comté, dont 76 000 primo-vaccinations, contre 50 000 la semaine précédente.

Ce rebond permet de résorber très vite les stocks de vaccins accumulés lors des semaines de sous-consommation des livraisons, et de se replacer à nouveau donc dans un système d’allocation de doses à flux tendu : les doses reçues lors de chaque livraison hebdomadaire sont consommées dans la semaine suivant leur réception… »

Dans l’expression « flux tendu », il faut entendre « pénurie de doses » !

En effet, depuis les annonces du président Emmanuel Macron le lundi 12 juillet, rendant le pass sanitaire obligatoire pour l'entrée dans de multiples lieux comme restaurant ou cinémas, les sites de prises de rendez-vous sont pris d’assaut.

Les remontées du terrain qui nous parviennent sont inquiétantes : les doses manquent, donc il faut ralentir le rythme et notamment suspendre les rendez-vous pour la 1ère dose.

L'ARS communique... en interne seulement

Des mails ont été envoyés hier (mails que nous avons pu consulter) et des visio-conférences ont eu lieu avec les responsables de centres de vaccination, personnels de santé ou élus. L’ARS présente une situation vraiment compliquée et "urgente". Pour des raisons nationales, non explicitées, il est demandé aux centres de vaccination de suspendre la prise de rendez-vous pour l’injection des premières doses jusqu’à nouvel ordre. Si tous les rendez-vous déjà pris pourront être honorés jusqu’à la fin de juillet, première et deuxième doses, rien n’est très clair pour le mois d’août.

Déjà, pour certains centres de vaccination, par le site Doctolib, il est impossible de prendre des rendez-vous, même pour la deuxième dose, avant mi-août voire fin août…

Les élus en porte-à-faux

Des élus ont demandé à l’ARS de communiquer sur cette situation afin d'en informer, aussi, le grand public. Responsables des centres de vaccination, ils ne voulaient pas être pris à partie par leurs administrés souhaitant se faire vacciner et n’arrivant pas à obtenir un rendez-vous. Jouer le rôle de « boucs-émissaires » ne leur convient pas.

 

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