Une réunion sécheresse s'est tenue ce matin en préfecture de Haute-Saône. Les précipitations des derniers mois n'ont pas permis de remplir les nappes phréatiques. "La situation est acceptable mais fragile" dit le préfet qui annonce des mesures.
Ziad Khoury le préfet de Haute-Saône se veut rassurant mais prend quand même des mesures.
Il a animé une réunion ayant pour thème la sécheresse dans le département, ce matin, une réunion à laquelle assistaient de nombreux professionnels concernés par ces problèmes de précipitations trop faibles.
La sécheresse a sévi en Haute-Saône l'été dernier. C'est même le département de Bourgogne - Franche-Comté qui a le plus souffert. Actuellement, pour les communes touchées, 120 dossiers de reconnaissance de catastrophe naturelle sont en cours d'instruction. Toujours en cours d'instruction également, 850 dossiers de particuliers.
"A cette mi-juin, la situation n'est pas en alerte mais en vigilance." affirme le préfet. Après un été catastrophique, les précipitations de cet hiver n'ont pas été suffisantes pour remplir les nappes phréatiques : de septembre 2018 à mars 2019, il n'est tombé que 60 à 70 % seulement des pluies habituelles.
Résultats : "les nappes d’eau souterraines demeurent généralement à des niveaux inférieurs à la moyenne".
Devant cette situation, la préfecture annonce donc, dans un communiqué, "pour préserver nos ressources en eau et prévenir toute pénurie, il convient d’ores-et-déjà d’adopter une attitude responsable et vigilante quant aux usages de l’eau. Une plaquette d’information « Que faire en cas de sécheresse ? » sera largement diffusée aux habitants de la Haute-Saône. Elle présente à la fois les gestes économes à mettre en oeuvre par tous, mais aussi les mesures de restriction permettant de réagir aux différents niveaux de sécheresse."
Cette plaquette sera distribuée à 50 000 exemplaires. Elle sera mise à disposition dans les mairies, les administrations, ainsi que dans les gendarmeries et les bureaux de poste.
On commence à bien connaître ces mesures concernant : "les arrosages des pelouses, des espaces verts et des jardins, le lavage des voitures, la première mise en eau des piscines ou encore la gestion des plans d’eau..."
L'interview de Ziad Khoury qui rassure mais veut un changement de mentalité par rapport à cette ressource qui devient rare. Il annonce que l'été sera chaud. Concernant l'agriculture, la situation est tendue, notamment dans l'ouest du département :