Les adhérents du parti les Républicains vont choisir un nouveau président au mois de décembre. Pour Guillaume Larrivé, député LR de l'Yonne, Laurent Wauquiez serait "le meilleur pour présider l'équipe de direction" du parti.
Le parti les Républicains avait organisé la première primaire de son histoire en novembre 2016.Ouverte à l'ensemble du corps électoral, elle avait attiré plus de 4 millions d'électeurs. François Fillon était arrivé largement en tête devant Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
Mais, quelques mois plus tard, le candidat de la droite (empêtré dans des affaires d'emplois fictifs présumés accordés à son épouse et ses enfants) a échoué au premier tour de la présidentielle.
De nouvelles élections sont organisées les dimanches 10 et 17 décembre 2017. Laurent Wauquiez, qui est vice-président du parti, fait figure de favori, bien qu’il n’ait pas encore officialisé sa candidature. Xavier Bertrand et Valérie Pécresse notamment ont renoncé à concourir et accusent Laurent Wauquiez de courir après l'extrême droite.
"On a beaucoup échangé cet été tous les deux"
Pour sa part, Guillaume Larrivé, député LR de la 1re circonscription de l'Yonne, soutient sans réserve le vice-président du parti.
"Même si nous avons un certain nombre de différences et de débats avec Laurent Wauquiez, ma conviction c'est qu'(il) est aujourd'hui le meilleur pour présider l'équipe de direction des Républicains".
"On a beaucoup échangé cet été tous les deux, mais j'ai la conviction qu'il a effectivement cette capacité d'énergie et d'impulsion pour présider l'équipe de direction des Républicains, on a une volonté commune qui est celle de reconstruire la droite française et de rebâtir l'avenir d'une droite populaire utile aux Français".
"Pour la droite française c'est l'an 1 de la reconstruction en 2017, il faut qu'on trouve une nouvelle organisation".
"L'idée est de reconstruire la droite française en prenant le temps de le faire, à cet égard l'élection du président des Républicains ne sera pas le point d'arrivée mais le point de départ de cette reconstruction", estime Guillaume Larrivé.