La plus grosse brocante de l'Yonne : les puces d'Aillant : "Il faut venir de bonne heure pour faire des affaires"

C'est l'un des rendez-vous phare de l'été pour les amateurs de vieux objets et de trouvailles en tout genre. La foire aux puces de l'aillantais est la plus grosse brocante de l'Yonne. Et collectionneurs et antiquaires sont arrivés de très bonne heure, pour dénicher les perles rares.

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Il est cinq heures du matin et Franck Faucheux arpente déjà les stands. Ce marchand revendeur d'objets militaires scrute chaque recoin, à la recherche d'une petite merveille. 

Ici, on trouve des objets plus insolites les uns que les autres. Tensiomètre des années 40, Johnny en carton, nain de jardin ou encore figurine de cinéma… Pour les collectionneurs c’est une vraie mine d’or. 

"Il faut venir de bonne heure pour faire de bonnes affaires. J'’ai trouvé deux pépites depuis ce matin, un casque et une veste militaire. Là, j’ai trouvé un sac qui date de la Première Guerre mondiale, je l’ai acheté 20 euros et je vais le vendre 35 euros", raconte Franck Faucheux. 

"Il faut beaucoup marcher et chercher"

Plus loin, Jean-Louis Heitzmann attend les clients à son stand. Amateur de brocantes, il sait parfaitement ce qui plait au public. "Les gens cherchent à faire de bonnes affaires. Chacun cherche quelque chose de précis, de la céramique, des bibelots, des pièces… C’est très varié. Les pièces dont je suis fier sont déjà parties." 

Il faut se lever de bonne heure, avoir le flair. Il faut beaucoup marcher et beaucoup chercher.

Jean-Louis Heitzmann

"Un bon brocanteur, c’est celui qui sait bien acheter", poursuit-il. "Il faut quand même aller dans le sens de l'acheteur si on veut vendre. C'est pour ça que j'ai engagé un vendeur, je suis meilleur de l'autre côté du stand."

“Monsieur a trouvé son bonheur !" Quelques stands à côté, une femme négocie avec un passant. Ce dernier tourne depuis 5 heures du matin, et est intéressé par des pièces bien particulières. "Je cherche des pièces qui datent de la révolution. Là, j’ai l'ancêtre de la pièce de dix centimes dans les mains. Ça ne vaut pas grand-chose mais je ne crois pas que je l’ai à la maison."

Il n'en faut pas plus pour lui et va immédiatement proposer 1,50 euros pour les deux pièces, malgré les 2 euros demandés par la vendeuse. Et oui, chiner les bonnes affaires, c'est aussi savoir négocier le prix !

Pour leur 43ème édition, les puces d’Aillant ont réuni plus de 700 exposants, déployés sur près de sept kilomètres en plein cœur du village. Preuve que les brocantes ont encore de beaux jours devant elles !

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