Quatre députés de Bourgogne ont signé le contrat de majorité : "ce n'est pas une fronde"

Quelque 90 parlementaires PS ont signé un  "contrat de majorité", pour peser sur la politique du nouveau gouvernement. Mais, il ne s’agit pas d’une motion de défiance vis-à-vis du Premier ministre, assurent les signataires, parmi lesquels on trouve 4 députés de Bourgogne.

 

La majorité chamallow tout sucre et un peu molle c'est fini!Le contrat de majorité est le fil rouge des réponses attendues.Sortons du flou!

— philippebaumel (@philippebaumel) 6 Avril 2014

Sur les 10 députés socialistes de Bourgogne, 4 ont signé le "contrat de majorité"

• Keira Bouziane, député de Côte d’Or (3e circonscription)
• Philippe Baumel, député de Saône-et-Loire (3e circonscription)
• Edith Gueugneau, député de Saône-et-Loire (2e circonscription)
• Christian Paul, député de la Nièvre (2e circonscription)

Consultez la liste complète des 90 signataires 

Manuel Valls parle de contrat de majorité: c'est bien. Mais au delà de la formule, il faut partager un contenu...

— philippebaumel (@philippebaumel) 4 Avril 2014

Le texte demandant un "contrat de majorité" a été paraphé par des socialistes de différentes sensibilités, des aubrystes à la gauche du PS.
Les signataires demandent un changement dans les choix européens, économiques et budgétaires du gouvernement.

"On n'est pas les révoltés du Bounty"

"Manuel Valls a parfaitement compris que ça n'était pas une fronde, on n'est pas les révoltés du Bounty", déclare le député bourguignon Christian Paul, qui faisait partie d'une délégation de parlementaires reçus dimanche 6 avril par le Premier ministre. "Ça n'était pas un marchandage façon IVe République, on n'est pas allé négocier, mais on n'est pas allé non plus menacer. Ce qui était important, c'était d'exercer un devoir d'alerte", explique le député PS de la Nièvre interrogé par RMC lundi 7 avril 2014.

"De quoi avons-nous besoin? D'une majorité qui soit réunie. Simplement, la confiance, ça se mérite, ça se construit, donc sa réponse vient demain (lors du discours de politique générale) et la nôtre aussi", prévient-il.

Mardi 8 avril, Manuel Valls doit prononcer à l'Assemblée nationale son discours de politique générale qui sera suivi d'un vote de confiance.

Vote confiance: "On n'est pas les Révoltés du Bounty. Notre vote dépendra du discours de Manuel Valls" Christian Paul, PS sur @RMCinfo

— Jean-Jacques Bourdin (@JJBourdin_RMC) 7 Avril 2014