C'est ce mercredi l'audience du tribunal de commerce de Quimper pour le pôle frais de Doux. Charles Doux a été accueilli par des manifestants qui lui ont lancé des oeufs.
Charles Doux a été accueilli sous les huées d'une cinquantaine de manifestants en début d'après-midi devant le tribunal administratif. Il a reçu des jets d'oeufs, se faisant trater de "salaud" et de "lâche" par certains de manifestants les plus remontés. Voir la vidéo
Le sort des autres salariés est variable, voire incertain, selon leur site de production. Au mieux, 720 des 1700 emplois seront sauvés selon les syndicats. Trois sites en bretagne sont concernés: Pleucadeuc, Chateaulin et Sérent.
"C'est du marchandage", a résumé Alain Davaud, élu de Sérent lors d'une interruption de séance de l'audience. "On parle beaucoup de chiffres et peu du personnel", a-t-il regretté.
Pour le site de Sérent, dans le Morbihan, deux offres sont proposées. LDC pour de l'abattage, le groupe DUC pour l'ensemble des secteurs d'activités. Cela ne donne pas le même résultat en terme d'effectif. Alors "on attends" confie Myriam Robert, déléguée CFDT et ouvrière de fabrication depuis 33 ans. "On n attends, mais les gens n'en peuvent plus. Y'en a qui viennent au boulot et qui pleurent. ca commence à être pesant". Les syndicats craignent également pour le site de Pleucadeuc.