Le 1er novembre, chaque véhicule empruntant les routes françaises devra être muni d'un éthylotest chimique ou électronique certifiés à la norme NF. Problème : distributeurs et fournisseurs peinent à satisfaire la forte demande.
Acheter un éthylotest relèverait presque de la chasse au trésor. Après le gilet jaune et le triangle, les automobilistes devront, à partir du 1er novembre, avoir obligatoirement un éthylotest dans leur véhicule. Mais bon nombre de ces distributeurs sont en rupture de stock à travers la France. Il faut dire qu'avec 36 millions d'automobilistes à équiper en France, le défi est gigantesque.
Une amende de 11 euros en cas d'infraction
Toute infraction sera sanctionnée par une amende de 11 euros, à partir du 1er novembre. Les conducteurs doivent donc acquérir des éthylotests homologués NF (il n'existe pas de norme européenne pour les éthylotests grand public). Ils peuvent choisir entre le modèle électronique (à partir de 100 euros), réutilisable et toujours disponible sur le marché vu son prix, ou chimique et jetable. Le prix de ces derniers appareils est théoriquement de 1 à 1,50 euro, selon la Sécurité routière, mais les prix ont commencé à flamber et la pénurie menace. Reste internet où là encore, les prix ont grimpé.