Le Vendée Globe, dont le départ est prévu le 10 novembre, est une affaire qui marche même en période de crise. Le nombre de sponsors ne faiblit pas, le retour sur investissement médiatique doit être plutôt intéressant.
L'entreprise Mât de Misaine, a elle parié sur Samantha Davies. Pour la premiere fois, cette entreprise de prêt à porter chic et classique a investit en cash 100 000 euros sur la seule femme de la course, qui est devenu ainsi l'égerie d'une nouvelle collection de vêtement.
Stéphane Sallé, directeur du groupe volailler vendéen Maitre Coq, lui vient d'investir plus de 2.2 millions d'euros sur le skipper Jérémie Beyou et son voilier, c'est 98 % du budget du navigateur. Il ne s'agit pas de philantropie, seul, les objectifs comptent.
Le sous-traitant Team Plastic lui, fait figure de petit poucet du sponsoring. Son directeur et son conseil d'administration a réuni 1 million d'euros seulement, pour Alessandro di Benedetto.
Le Vendée Globe, une affaire qui marche donc, même en période de crise. Un rapport de la chambre des comptes vient d'estimer à 144 million d'euros le retour sur investissement médiatique, pour la dernière édition 2008/2009.
Difficile d'en savoir plus sur les montants qui circulent... ils évoluent en fonction des enjeux commerciaux des sponsors de la course.
Un reportage de Boris Vioche et Damien Raveleau
Interviews :- Stephane Sallé, directeur Maître coq
- Frédéric Chaigneau PDG Mat de Misaine
- Didier Elin, directeur Team Plastic