Le Malouin, Cézembre, et le tome 8 de l'Epervier sortent opportunément à l'occasion de Quai des Bulles. Logique, la cité corsaire est leur décor, voire, leur héroine.
On ne présente plus Yann de Kermeur, alias l'Epervier, corsaire du roi. A bord de la Méduse il va croiser au large de Brest ou de Port-Louis. Pourtant, c'est bien un malouin qui sera, de Brest à Versailles, le dernier espoir du roi de France dans ce 8ème tome. Mais il n'est pas seul en ce mois d'octobre à faire de Saint-Malo une forteresse de la BD.
Saint-Malo, ville Corsaire
Car bien sûr, difficile de faire dans le corsaire, dans l'aventure maritime de cape, d'épée et de boulets sans faire un tour par Saint-Malo. Les cailloux, les fortains, les remparts survolés par les mouettes. Les 18 canons amarrés aux quais, les borgnefesses à l'affût dans les ruelles étroites et sombres, la Cité Corsaire s'y prête bien volontier. Pour Tarek en tout cas, le scenariste de l'ouvrage Le Malouin (qui ne sera pas une série), Saint-Malo s'imposait "alors qu'on aurait pû aller ailleurs, à Alger, qui était aussi une ville corsaire". En dédicace, ce spécialiste du street art rennais, peintre et galleriste, nous explique pourquoi Saint-Malo a été une évidence.
Nicolas Malfin connait Saint-Malo depuis tout gosse. Il y a passait ses vacances avec ses parents. S'il y a rêvé de flibuste, c'est pourtant un séjour avec sa québécoise de femme qui, avant de rejoindre Québec, lui a donné l'idée du scénario de Cézembre. L'intrigue place un couple de lycéens amoureux au mois d'août 44, au coeur de la Libération qui a laissé Saint-Malo en un tas de cendre. Cézembre, une île-forteresse de quelques kilomètres carrés face aux remparts, équipée de canons allemands révolutionnaires, devient alors l'épicentre des destinées des différents héros, qui chacun à leur manière vont cheminée vers la libération.
Saint-Malo est ici plus qu'un décors, mais une héroine (écoutez l'interview de Nicolas Malfin).
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