Largement financé par le conseil régional et les collectivités territoriales, ce plan veut offrir un accès internet à très haut débit pour la plupart des bretons, d'ici 2025.
Le plan « Bretagne Très Haut débit », c'est quoi ?Ce plan a une ambition : offrir un accès internet très haut débit à l’horizon 2025, à la plupart des foyers bretons.
Le très haut débit utilise la fibre optique pour transmettre les données. C’est beaucoup plus rapide que les boîtiers ADSL commercialisés aujourd’hui qui utilisent le réseau téléphonique classique.
Avec un boîtier ADSL (débit 20 Mbits/s), vous pouvez télécharger un film de 900Mo en 6 minutes et une centaine de photos (350 Mo) en un peu plus de deux minutes.
Avec la fibre optique (débit 100 Mbits/s), 1 minute suffit pour obtenir le film et 28 secondes pour les photos.
Mais le plus intéressant, c’est lorsqu’on envoie des données. Pour envoyer un film à un ami, par exemple, il faut compter plus de 2 heures aujourd’hui. Avec la fibre optique, c’est fait en un peu plus de deux minutes.
Et ça, ça va changer la vie des PME qui sont hors des grandes villes. Elles se plaignent souvent de la lenteur de la lenteur de leur connexion internet. Elles pourront facilement partager des fichiers très volumineux avec leurs clients. Cela devrait faciliter aussi le télétravail dans les zones rurales.
Qui va en profiter ?
Les grandes villes bretonnes bénéficient déjà de la fibre optique. Le plan du conseil régional, lui, vise dans un premier temps les villes moyennes. Celles délaissées par les opérateurs téléphoniques.
Ce sont ces villes que vous pouvez voir à l’écran. Elles sont au nombre de 12. On y trouve donc Carhaix, Redon, Dinan, Lamballe, Ploërmel ou encore Loudéac… Les travaux vont débuter l’année prochaine.
Combien ça va coûter ?
Pour mettre en place ce très haut débit, il faut enterrer des câbles de fibre optique. C’est donc un chantier coûteux.
Une première tranche de travaux est lancée pour cinq ans. Le conseil régional et les collectivités territoriales apportent 400 millions d’euros. L’état : près de 70 millions d’euros. Et l’Europe contribue pour 22 millions d’euros.
Mais l’objectif final, c’est de relier 85 000 foyers ruraux au très haut débit en 2025. Le coût global du projet est évalué à 1,8 milliard d’euros.