200 personnes ont manifesté devant le Conseil régional de Bretagne dans le centre-ville de Rennes. Elles s'opposent au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Ils ont manifesté une nouvelle fois pour dire non au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cette fois, l'appel au rassemblement est lancé par le Collectif 35 contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et Copain 35. Il y avait aussi des représentants de Breizhistance, du syndicat Sud et de la Confédération paysanne. Les manifestants se sont réunis à 13 h, rue Martenot à Rennes, à l'occasion d'une session du conseil régional de Bretagne. "Le conseil régional (de Bretagne) participe au financement de NDDL, notamment au niveau des études. Et c'est pourquoi, en tant que citoyens, nous venons lui demander des comptes", a expliqué, lors d'une prise de parole, Michel Piel, "retraité paysan".
Selon notre journaliste sur place, six tracteurs ont bloqué l'entrée des véhicules devant le Conseil régional. Parmi les manifestants, quelques élus écologistes du Conseil régional, dont René Louail, Gaëlle Rouger, Yannick Moriceau, Sylviane Rault, Yannick Bégouin et Anne-Marie Boudou. Naïg Le Gars (UDB) était aussi sur place.
La circulation a été bloquée autour du square de la Motte par 6 tracteurs. Une vingtaine de policiers a encadré la manifestation. Un collectif a demandé à être reçu en séance.
EELV met en garde contre des expulsions sur place
Alors que la tension est montée d'un cran, hier, sur la zone du projet, la coprésidente du groupe des députés écologistes, Barbara Pompili, a mis en garde le gouvernement, ce matin, contre un risque de nouvelles tensions dans le cas d'expulsions d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. "S'il y a expulsions, ça va se tendre", a dit sur Canal + la députée de la Somme, faisant référence à l'autorisation, mardi, du tribunal de grande instance de Saint-Nazaire de détruire des nouvelles cabanes sur le site prévu de l'aéroport, qui sont devenues le symbole de la lutte contre ce projet. "On n'est pas à deux minutes près. Les cabanes, c'est pas le problème pour l'instant. La question, c'est le débat" autour de ce projet, a-t-elle ajouté à l'adresse du gouvernement.
Des heurts ont opposé mercredi matin des opposants à l'aéroport aux forces de l'ordre sur la zone du projet.