PSA : les départs volontaires prolongés jusqu'à fin décembre

C'est un premier pas pour les syndicats, la période pour les départs volontaires à PSA est prolongée jusqu'à fin décembre. C'est ce qui a été annoncé hier jeudi par la direction.

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Départs volontaires jusqu'à fin décembre

Denis Martin, le directeur industriel de PSA Peugeot Citroën a  annoncé la prolongation jusqu'à la fin décembre 2013 de la période permettant les départs volontaires, initialement prévue jusqu'en juin 2013, ce que réclamaient les syndicats pour éviter au maximum les départs contraints.

Accompagnement financier

La direction de PSA Peugeot-Citroën a annoncé des mesures d'accompagnement financier à son plan de restructuration des sites d'Aulnay-sous-Bois et de Rennes correspondant à au moins deux ans de salaires pour les salariés touchés par le plan de restructuration. Le plan de restructuration, annoncé cet été par PSA Peugeot-Citroën, prévoit la suppression de 8.000 emplois, notamment par le biais de la fermeture du site d'Aulnay, auxquels viendront s'ajouter 1.500 suppressions de postes après des départs naturels. 
"Le dispositif est assez complet et permet de répondre à toutes les situations concernant nos salariés, qui sont très diverses", a déclaré Denis Martin, directeur industriel, lors d'une conférence de presse. Ce dispositif permet qu'en moyenne les salariés pourront recevoir entre 60.000 euros pour un ouvrier ayant 20 ans d'ancienneté et 45.000 euros en moyenne pour un opérateur.

Des aides pour une reconversion

Ces salariés bénéficieront, en outre, d'aides pour retrouver un emploi. Denis Martin a également fait part d'un "dispositif innovant pour les transitions vers la réindustrialisation à Aulnay et à Rennes pour préparer nos salariés à leur nouvel emploi et leur garantissant qu'ils n'auront pas de perte de salaire pendant cinq ans".
Il a également fait part d'un dispositif pour les seniors et les personnes fragiles face à l'emploi, et d'un dispositif de formation.

Pour lui, la signature d'un accord avec les organisations syndicales pourrait intervenir à la mi-février.

La réindutrialisation

Il a affirmé que la réindustrialisation du site d'Aulnay, qui doit fermer en 2014 était très avancée, notamment avec ID Logistics qui doit s'installer sur le site d'Aulnay et propose 700 offres fermes d'emploi. Pour la réindustrialisation à Rennes, si les objectifs à terme sont toujours de 400 emplois, Denis Martin avance pour l'instant le chiffre d'une centaines d'offres d'emplois. La piste d'un centre de rénovation des rames de TGV aurait été évoquée. Mais du côté de la SNCF, comme pour Loïg Chesnais-Girard, vice président du Conseil Régional, cette piste n'est encore qu'une hypothèse de travail assez lointaine. Ni étude de faisabilité, ni étude financière ne sont encore réalisées.

La mobilité interne

Les 1.300 salariés qui bénéficieront d'une mobilité interne vers le site de Poissy toucheront, quant à eux, une prime de mobilité de 40.000 euros.
"Notre responsabilité sociale est d'accompagner les personnes vers l'emploi et non pas vers des pré-retraites", a déclaré Denis Martin, qui souligne que PSA a plus de 76.000 salariés dans l'automobile en France avec 16 usines et produit plus de 60% des automobiles en France.

Le calendrier des négociations avait été établi le 7 novembre. Trois réunions de négociations sont encore prévues, avant la conclusion éventuelle d'un accord. 

L'interview de Denis Martin, directeur industriel de PSA Peugeot Citroën


 

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