Environ 340 prélèvements ont déjà été effectués sur des hommes âgés de 15 à 75 ans pour tenter de retrouver l'auteur de plusieurs incendies dans la commune. Les personnes n'ayant pas été encore prélevées sont appelées à se manifester auprès de la gendarmerie.
Tous les hommes âgés de 15 à 75 ans doivent se soumettre à ce prélèvement salivaire, résidents habituels ou occasionnels de la commune, soit environ 400 personnes. Ils sont effectués à la demande du procureur de la République de Vannes, à titre de comparaison avec un ADN qui n'a pas été retrouvé dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques. L'opération a commencé il y a deux semaines environ. Les dernières personnes qui n'auraient pas été prélevées peuvent prendre contact avec la gendarmerie pour faire connaître leur disponibilité au 06.09.07.35.86.
Pour l'instant, aucun refus n'a été enregistré par les enquêteurs même si parmi les habitants, certains ont des interrogations sur le devenir des prélèvements. Ils ne seront ni conservés, ni enregistrés dans un quelconque fichier selon la Gendarmerie. Ils serviront uniquement à titre de comparaison avec un ADN qui serait celui de l'incendiaire. C'est l'Institut de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale à Pontoise qui est charge des analyses.
En un an, huit incendies ont éclaté dans des bâtiments vides de la commune, suscitant une certaine psychose dans la population. La gendarmerie a mis en place une surveillance accrue de la commune, avec des patrouilles jour et nuit, et un groupe spécifique d'enquêteurs a été chargé du dossier.