La grève à la SNCF, à l’appel des syndicats représentatifs CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT, a débuté mercredi, à 19 h. Le mouvement, prévu jusqu’à vendredi à 8 h, est très suivi. Le point en Bretagne. 200 trains et cars circulent aujourd'hui, contre 390 d'habitude.
La circulation des trains est très perturbée en Bretagne depuis 19h, hier soir, à cause d'un grève des cheminots à l'appel des syndicats CGT, Unsa, Sud-Rail et CFDT. Le mouvement doit durer jusqu'à vendredi, 8 h.
Les prévisions en Bretagne
Jusqu'au vendredi 8h, la direction de la SNCF en Bretagne prévoit :
TGV Bretagne/Paris : 1 TGV sur 2 en moyenne
TGV province/province (Rennes/Lille, Rennes/Marseille..) : 1 TGV sur 3
Trafic TER : 1 TER sur 2 circuleront, soit 200 TER environ (trains et cars).
Les équipes SNCF seront en gare dès ce mercredi matin pour informer les clients sur les conditions de circulation.
Plus d'infos : www.sncf.com ; www.infolignes.com et www.ter-sncf.com
Par téléphone : pour l’info trafic "grandes lignes" : 0 805 90 36 35
Pour l’info trafic TER Bretagne : 0800 880 562
Radio SNCF la Radio : Info trafic en continu
Sur mobile : avec les applications SNCF DIRECT et TER Mobile
Les raisons de la grève
A l'origine du mouvement, la réforme du ferroviaire. Les syndicats estiment qu'une "réforme est nécessaire" mais celle du gouvernement est "plus faite pour répondre aux exigences libérales de Bruxelles que pour réunifier", a estimé Gilbert Garrel, secrétaire général de la CGT cheminots. Les syndicats s'inquiètent aussi du projet de créer trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC), qui, selon eux, laisse la porte ouverte à un éclatement du système ferroviaire. "Sans cette réforme, le système français irait dans le mur", a pour sa part déclaré le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, en expliquant que la réunion de la SNCF et de Réseau ferré de France (RFF), qui gère l'infrastructure, doit "permettre de gagner considérablement en efficacité".
Outre la réforme, les syndicats protestent aussi contre les suppressions d'emplois. M. Garrel souligne que la SNCF a perdu "10.000 cheminots en cinq ans". "Guillaume Pepy disait qu'il allait stabiliser les effectifs, mais dans les faits, il supprime encore 2.000 cheminots en 2013", a-t-il ajouté. Le mouvement porte aussi sur les salaires. "Alors que les négociations salariales commencent vendredi, on nous prévient déjà que cela va être un gel", déplore Gilbert Garrel. La SNCF emploie 150.000 personnes dans le secteur ferroviaire et quelque 15.000 trains circulent quotidiennement.