PSA : en contrepartie du nouveau contrat social, pas de nouvelle fermeture d'usine

PSA Peugeot Citroën, qui va fermer l'usine d'Aulnay début 2014, s'est engagé à n'en clore aucune autre en France d'ici 2016, et à y augmenter la production, en contrepartie d'efforts de compétitivité demandés aux salariés lors du nouveau contrat social.

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Un million de véhicules en 2014


"En cas de signature de l'accord, PSA Peugeot Citroën s'engage à maintenir son activité en France à l'horizon" 2016 , s'est engagé Philippe Varin, président du directoire de PSA Peugeot Citroën ce mercredi. Le constructeur automobile prévoit de fabriquer environ 930.000 véhicules dans ses six usines d'assemblage (Aulnay-sous-Bois, Poissy, Mulhouse, Sochaux, Rennes et Sevelnord) cette année.
Concrètement, la production devrait passer "autour d'un million" d'unités dans les cinq usines qui resteront après la fermeture d'Aulnay prévue pour début 2014 et qui devraient être chargées à 100% de leurs capacités. "Ce niveau d'activité permet de disposer d'une visibilité suffisante pour s'engager également à maintenir l'activité de toutes les usines terminales et organes mécaniques de PSA Peugeot Citroën en France" à cette date, annonce la direction, qui ajoute qu'"aucune fermeture ne sera réalisée".

100 000 à 150 000 voitures par an à Rennes - La Janais


En plus de ses sites d'assemblage, le groupe possède 11 usines de mécanique, fonderies et forges dans le pays. Dans le détail,Sochaux (Doubs) produirait entre 280.000 et 380.000 véhicules par an, Mulhouse (Haut-Rhin) entre 190.000 et 230.000, Poissy (Yvelines) de 240.000 a 270.000, Rennes (Ille-et-Vilaine) entre 100.000 et 150.000 et Sevelnord entre 70.000 et 100.000, selon Franck Don de la CFTC. Après Aulnay, Rennes est l'usine la plus touchée par la restructuration en cours chez PSA.

Au moins un nouveau modèle par usine d'assemblage


PSA promet également de lancer "au moins un nouveau modèle dans chacune des usines terminales (d'assemblage, NDLR) en France" entre 2014 et 2016, ce qui assure la pérennité des sites pour une période plus longue.

"Maintien des sites, pas maintien des lignes"


En revanche, si la production passe sous les 250.000 unités dans un site qui possède deux lignes, la question d'en geler une pourrait se poser, toujours selon le syndicaliste de la CFTC. Ceci s'accompagnera de "1,5 milliard d'euros d'investissements industriels" dans les usines françaises entre 2014 et 2016, "soit un niveau supérieur à l'investissement industriel réalisé ces trois dernières années", selon le groupe. Il continuera en revanche à réduire ses dépenses globales de R&D et d'exploitation.

Un nouveau contrat social


Le constructeur, qui emploie plus de 70.000 personnes en France, leur demande un effort de modération salariale avec notamment un maintien du gel des salaires en 2014, une diminution ou une suppression de certaines primes, mais aussi l'annualisation du temps de travail et les RTT.
Quand PSA ira mieux, "on va associer (les salariés, NDLR) aux résultats du redressement de l'entreprise", a promis M. Dorge. "Ce sont des bonnes nouvelles dans le sens où ils garantissent la non fermeture d'usines", a réagi Franck Don.
La CGT, premier syndicat du groupe, s'est montrée en revanche beaucoup plus pessimiste. "Le maintien des sites ne signifie pas le maintien de toutes les lignes de production", dénonce t-elle. Autre critique, des "déménagements d'activité" ne sont pas exclus.

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