Le groupe saoudien Almunajem, premier client du volailler Doux, se dit prêt à prendre une participation d'environ 25% dans la société bretonne. Il travaillerait de façon étroite avec le gouvernement français pour faire avancer le dossier.
Le groupe saoudien Almunajem, premier client du volailler breton Doux, s'est dit prêt vendredi à "prendre une participation significative au capital" de l'entreprise, en redressement judiciaire.
Le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, a précisé à l'AFP que sa participation serait "dans un ordre de grandeur autour de 25%" mais que le montant exact "pourrait varier".
Il a affirmé qu'Almunajem "travaillait de manière très étroite" avec le gouvernement français sur ce dossier.
Le groupe Doux avait évoqué dès le mois de septembre une possible entrée à son capital de son partenaire saoudien. Interrogé sur le montant de l'investissement, M. Al Kouatli a indiqué qu'il "préférait que tout chiffre reste confidentiel". "Nous travaillons d'arrache-pied pour rapprocher les points de vue des différentes parties", a ajouté le représentant du groupe saoudien.
La famille Doux contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas 20%. L'homme d'affaire s'est dit "optimiste" sur les chances de conclure "un pacte d'actionnaires".
En mai, la société Doux, qui se trouve en redressement judiciaire depuis l'été 2012 et a déjà supprimé un millier d'emplois, avait annoncé une autre arrivée prochaine à son capital, celle de l'homme d'affaires Didier Calmels.
Ce projet, qui avait suscité une certaine défiance des syndicats, ne s'est toujours pas concrétisé. Almunajem se présente dans un communiqué comme un fidèle client de Doux "depuis plus de 40 ans", et affirme qu'il "participe activement, depuis juin 2012, notamment par le paiement accéléré de ses commandes, et par l'augmentation du volume d'achat, à l'amélioration de la trésorerie et à la poursuite de l'activité".