Un premier jet pour le Pacte d'Avenir pour la Bretagne

Sans le collectif "Vivre, travailler et décider au pays", qui a lancé un ultimatum sans avoir satisfaction, et après avoir reçu les syndicats de salariés ce matin, la réunion sur le pacte d'Avenir de la Bretagne a pris fin vers 17h. 150 personnes étaient réunies autour du Préfet et de la Région. 

Les trois volets du Pacte d'Avenir de la Bretagne

Le Pacte d'Avenir de la Bretagne s'organise autour de trois volets. Le volet d'urgence, la réorganisation des filières agro-alimentaires, et le volet productivité industrielle. 
Mais dès le début de la réunion, FO, proche des "Bonnets rouges", a claqué la porte des discussions, dénonçant l'absence de "réponse du gouvernement sur l'arrêt des fermetures des sites industriels". "Aujourd'hui, on veut des réponses et pas des réunions qui ne tiennent pas debout", a déclaré à la presse Nadine Hourmant, déléguée syndicale FO chez le volailler Doux.
FO, ainsi que la CGT, exigent un gel des licenciements en Bretagne, une demande à laquelle la CFDT ne s'est pas associée. Plusieurs organisations agricoles, dont la FRSEA, ont menacé également de boycotter les discussions.
Après les partenaires sociaux et organisations patronales dans la matinée, une autre réunion s'est ouverte dans l'après-midi avec les élus et le collectif des "acteurs économiques et sociaux" qui affirme représenter quelque 150.000 entreprises.
Parallèlement, six réunions thématiques sont planifiées jusqu'à vendredi portant sur l'agriculture et l'agroalimentaire. 

Stéphane le Foll, le ministre de l'Agriculture, sera en Bretagne vendredi, et l'invité du 12/13 Bretagne. 


La fermeté du gouvernement

Jean-Marc Ayrault souhaite que ce pacte d'avenir soit signé "avant la fin du mois de novembre". Lors des questions à l'Assemblée nationale, il a envisagé de pouvoir "faire le déplacement" pour faire accélérer les choses. Lors de cette séance, il a évoqué la fermeté du gouvernement à l'encontre des auteurs de violences. Ils seront convoqués au tribunal correctionnel de Quimper. 


La réunion autour du pacte d'avenir de la Bretagne, avec le conseil régional et sous la houlette de la Préfecture de région, a débuté ce mercredi après-midi. Dans la salle, élus, syndicats de salariés et patronaux, et représentant des filières agricoles et agro-alimentaires. Le secteur de l'automobile est également représenté. Le syndicat FO, qui a été reçu ce matin, a décidé de quitter la réunion dès son commencement.  Avant cela, les différents acteurs du mouvement contre l'écotaxe avaient fait entendre leur "revendications" d'urgence.


Des rencontres préparatoires

Avant la rencontre autour du Pacte d'Avenir dans l'après-midi, le Préfet de Région Patrick Strzoda rencontre ce matin les organisations syndicales patronales et de salariés. ces derniers entendent faire une mise au point sur leur place dans ces négociations. Une place qu'ils estiment légitime face au mouvement général des "Bonnets Rouges".



Le collectif "vivre, travailler et décider au pays" et le gouvernement dos à dos

La rencontre entre le Préfet de Région, Patrick Strzoda, et le collectif "vivre, travailler et décider au pays" n'a pas donné grand chose. Une explication de texte sur le pacte d'avenir d'un côté, la menace de reprendre les actions de l'autre. Avant la rencontre entre le Prefet et les syndicats de salariés et patronaux, il reste une éventuelle annonce à l'issue du conseil des Ministres qui pourrait changer la donne.


Mais hier mardi soir sur France 3, le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot, leur a répondu clairement "On ne gouverne pas sous les ultimatums. (...) Ça ne peut pas être des ultimatums qui arrivent comme ça et qui sont autant d'injonctions pour le gouvernement. La démarche de notre gouvernement, c'est le dialogue".


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