L'écotaxe et la crise ne Bretagne étaient à nouveau à l'ordre du jour du conseil des ministres. Jean-Marc Ayrault a rappelé que "l'ultimatum n'était pas la bonne méthode". le gouvernement a annoncé de la "fermeté" à l'égard des auteurs de violences en marge des manifestations.
Jean-Marc Ayrault a été clair ce mercredi à l'Assemblée Nationale: les auteurs "identifiés" de dégradations sur les portiques et de violences dans les manifestations seront "convoqués au tribunal correctionnel de Quimper".
"Quel que soit le bien public, un portique, un radar, une école, un équipement sportif (...), ce n'est pas acceptable, c'est contraire aux lois de la République", a ajouté le Premier ministre lors de la séance des questions d'actualité.
Le gouvernement a affiché ce mercredi matin au conseil des ministres sa fermeté. Sur l'écotaxe, et sur les violences en marge de la manifestation de Quimper. A Jean-Marc Ayrault le soin de répondre à l'ultimatum du "collectif vivre, travailler et décider au pays". "La bonne méthode, c'est de se mettre autour de la table et en ce moment tous les acteurs politiques, économiques, sociaux sont autour de la table en Bretagne", a fait valoir le Premier ministre à l'issue du Conseil des MInistres, en écho à la réunion qui se tient ce même jour à Rennes. "Moi, je suis prêt à aller vite pour signer avec la région Bretagne un pacte d'avenir mais pour cela il faut travailler, il ne faut pas se tromper
de moment", a-t-il expliqué.
C'est la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qui a donné le ton pour le reste, en assurant que le gouvernement ferait "preuve de fermeté" à l'égard des auteurs de violences ou de destructions en marge du mouvement social en Bretagne. "Nous ferons preuve de fermeté à l'égard de tous ceux qui, à travers ces actions
violentes, ont mis en jeu la sécurité, y compris de leur concitoyens", a-t-elle déclaré.
Elle n'a pas toutefois cité directement les dégradations autour des portiques écotaxes ou des radars.