Le taux de mortalité des huîtres serait en baisse dans les élevages ostréicoles. Les mesures effectuées par Ifremer sont encourageantes pour cette profession dans une passe difficile depuis l'apparition d'un virus mortel pour les naissains, en 2008.
Depuis 2008, la mortalité des naissains a mis en difficulté la filière ostréicole en Bretagne. Mais les dernières observations d'Ifremer sont encourageantes, cette mortalité serait en baisse de 10 à 15% sur les échantillons observés par les scientifiques.
Chez les professionnels, le constat est encore difficile à évaluer cette année le gros de la production sera vendu cet hiver, mais même si la situation semble encore précaire, la diversification et l'anticipation de la mortalité permettent aux entreprises de faire face. Certains professionnels ont modifié leurs méthodes de travail, s'orientant vers des élevages d'huîtres naturelles et/ou diminuant la densité de leurs élevages.
Le prix de vente des huîtres a connu une évolution de + 30% ces cinq dernières années avec l'apparition du virus OSHV1. Mais il devrait rester relativement stable pour les fêtes de fin d'année.