L'équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent revoit à la baisse son plan social. Alors que près de 900 postes devaient disparaître en France, le directeur général a annoncé que "moins de 700 postes" seraient finalement concernés. La fermeture du site de Rennes reste toujours au programme.
L'annonce a été faite lors d'un comité central d'entreprise (CCE) ce mercredi pour évoquer le volet social du plan de restructuration annoncé en octobre dernier. Le nombre de suppressions de postes passe de 881 à 669. Pour autant, la fermeture du site de Rennes reste au programme du plan stratégique "Shift".
Pour Lannion, la prévision de suppressions de postes évolue de 56 à 43.
Sur Rennes 62 postes devaient être supprimés, en fait seuls 47 le seront. Les 15 emplois "préservés" se verront proposer des mobilités.
L'équipementier emploie 72.000 salariés dans le monde, dont plus de 8.000 en France. Il avait initialement annoncé la suppression de 10.000 postes dans le monde, dont près de 900 en France, un projet jugé "excessif" par le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg. Ce dernier avait rappelé aux dirigeants du groupe "l'exigence" du gouvernement "du maintien en France d'un maximum d'emploi".
Dans un communiqué, la CFDT se félicite "La mobilisation des salariés, la pression du gouvernement et des élus locaux ont permis d’obtenir quelques améliorations avec notamment une baisse du nombre de suppressions d’emplois". Elle précise que les salariés restent mobilisés.