Une centaine d'opposants au projet d'aéroport Notre-Dame-Des-Landes se sont rassemblés devant le parlement de Bretagne où Sylvain Fresneau, président de l'Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport (ADECA) comparaissait devant la cour d'appel de Rennes.
Le président de l'ADECA (Association de Défense des Exploitants Concernés par l'Aéroport), opposant historique à Notre-Dame-Des-Landes, comparaissait ce mardi en appel, accusé de "violence avec arme (Ndlr : un tracteur) sur personne dépositaire de l'autorité publique". Sylvain Fresneau était poursuivi pour avoir reculé son tracteur avec une remorque en direction d'un barrage de gendarmes.
Les faits qui lui étaient reprochés datent du 21 juin 2012 lors d'une manifestation des opposants au projet d'aéroport. Ce jour là, cinq enquêtes d'utilités publiques démarraient à Notre-Dames-des-Landes. La Coordination des opposants au projet d'aéroport avait organisé un rassemblement, comme à son habitude. Pour débloquer la mairie et permettre l'accès des commissaires enquêteurs, il y avait eu des affrontements entre les gendarmes et les anti-aéroports avec tirs de grenades lacrymogènes.
Le 11 septembre 2012, le tribunal de Saint-Nazaire avait condamné Sylvain Fresneau à un mois de prison avec sursis. Il avait fait appel de la décision.
Le jugement a été mis en délibéré. La décision sera rendue dans quelques semaines.