L'auteur présumé du meurtre de la femme découverte égorgée dans un parc à Trégueux (22) a été interpellé. Il connaissait la victime, une briochine de 53 ans. L'homme de 40 ans, souffre de schizophrénie.
Ce jeudi, un adolescent de 14 ans a découvert vers 15h le corps d'une femme égorgée au pied de la butte du Pont Léon à la Plaine du Verger à Trégueux (22). Selon le procureur de la république de Saint-Brieuc qui s'est exprimé ce vendredi matin, le meurtre avait eu lieu quelques minutes auparavant.
L'auteur présumé, un homme de 40 ans, schizophrène, a été interpellé jeudi vers 21h au centre de soins médico-psychologique Benoît Menni à Saint-Brieuc. Il y était médicalement suivi, à son domicile, depuis une agression envers sa mère avec une arme tranchante il y a un an. Celle-ci avait été légèrement blessée. Il avait été déclaré irresponsable pénalement.
L’auteur présumé a été placé en garde à vue à 21 h et cette garde à vue a été levée à 22 h. Il a ensuite été hospitalisé d’office. Gérard Zaug a ajouté : "Il est impossible de l’entendre dans l’immédiat. Nous nous orientons vers une expertise psychiatrique nécessaire et utile".
Corps autopsié
La découverte du corps de la femme ce jeudi n'était pas passé inaperçue. Une fois l'alerte donnée dans l'après-midi, un périmètre de sécurité avait été mis en place dans ce quartier tranquille de la ville de Trégueux. Jusqu'en début de soirée les inspecteurs de la police judiciaire de Rennes et des techniciens de la police scientifique avaient quadrillé le terrain et interrogé les habitants du quartier. La femme n'avait pas de papier d'identité sur elle.Peu avant 20 h, le corps de la victime avait été évacué dans un véhicule des pompes funèbres.
C'est par le biais de l'auteur présumé que l'identité de la victime a été connue. Ce dernier connaissait la victime. Il semblerait qu'ils s'étaient donné rendez-vous sur les lieux du drame. L'arme n'a, à cette heure, toujours pas été retrouvée.
Les résultats d'une autopsie réalisée dans l'après-midi sur le corps de la victime devraient être connus en fin de journée.
Le mobile du meurtre est pour l'instant inconnu. Se posera rapidement la question de la responsabilité pénale de cet homme schizophrène.