Le groupe Doux, détenu à 52% par le fond d'investissement Didier Calmels, pourrait être racheté par le leader du secteur, JBS. Mais l'on parle également se son concurrent Brésilien, Brasil Foods, ou d'un consortium avec Tilly-Sabco. Un CCE se tient se mardi.
Six mois après le feu vert du tribunal de commerce de Quimper pour la poursuite de son activité, le groupe Doux est désormais convoité. Selon une dépêche de l'agence Reuter, deux groupes Brésiliens "ont manifesté un intérêt marqué pour le groupe Doux".Outre une prise de contrôle par l'un ou l'autre des deux groupes brésiliens, le volailler basé à Châteaulin étudierait, sous l'égide du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), l'implication d'un grand acteur céréalier français dans la filière.
Les céréaliers bénéficiant d'aides européennes sur le prix des céréales, qui représentent la plus grande partie du coût de production de la volaille, cet acteur serait susceptible de former une nouvelle entité reprenant sous sa coupe Doux et son concurrent Tilly-Sabco, afin de "réorganiser l'ensemble de la filière" du poulet export.
Un CCE, dont rien n'a filtré pour l'instant, a lieu ce mardi à Châteaulin, tandis que la direction du groupe s'exprimera ce mardi à 17h.