Trafic d'armes sur internet : quatre bretons interpellés

Quarante-quatre personnes suspectées d'avoir participé à un vaste trafic d'armes sur internet - dont quatre bretons - ont été interpellées mardi matin dans toute la France. Plusieurs centaines d'armes ont été saisies.

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Les suspects ont été interpellés par la gendarmerie vers 06H00, de façon simultanée, "dans une quarantaine de départements". Parmi eux, quatre collectionneurs d'armes bretons. Ils ont été placés en garde à vue.

Des centaines d'armes saisies


Plusieurs centaines d'armes, dont des armes de guerre, ont été saisies lors de cette opération, coordonnée par la section de recherches de gendarmerie (SR) de Versailles (78), sous commission rogatoire d'une juge d'instruction de Pontoise.

"Les enquêteurs ont saisi un véritable arsenal composé de plusieurs centaines d'armes (fusils mitrailleurs, fusils d'assaut, pistolets mitrailleurs, armes de poing - pistolets et  revolvers - et fusils d'épaule", a précisé la gendarmerie dans un communiqué.

L'opération, baptisée et qui a mobilisé plusieurs centaine d'enquêteurs, a par ailleurs permis la saisie de "plusieurs milliers de munitions de tous calibres", ajoute le texte. Elle s'est déroulée sans incident.

Quatre bretons parmi les personnes interpellées


Parmi les 44 gardés à vue "figurent aussi bien des collectionneurs que des individus au lourd passé criminel", assure la gendarmerie. Le trafic d'armes fonctionnait grâce à plusieurs sites Internet, a précisé la source proche du dossier.

Les quatre bretons interpellés sont originaires du Finistère, des Côtes d'Armor et du Morbihan. Ils étaient en possession d'armes démilitarisées et ont le profil de collectionneurs avertis. Aucun d'entre eux n'est lié au milieu du banditisme.

Certaines armes ne disposaient pas des certificats nécessaires, d'autres étaient neutralisées mais étaient très facilement "déneutralisables", a ajouté cette source.

Selon la gendarmerie, cette opération, destinée à "mettre un coup d'arrêt à des trafics d'armes sur Internet", pourrait aussi "mettre en lumière la porosité entre le milieu des amateurs d'armes et celui du grand banditisme".

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