Nouveau rebondissement à Josselin. Après des mois d'incertitude et de crise, l'abattoir Gad repris par la SVA, doit rouvrir lundi avec 530 personnes. Mais la CFDT a décidé de contre-attaquer. Le plan prévoit le licenciement de 225 personnes. Le syndicat le remet en cause.
Après des mois de crises et d'incertitudes, le 16 octobre dernier, le tribunal de Commerce de Rennes validait la reprise de la société GAD à Josselin par la SVA Jean Rozé de Vitré. Ce vendredi, lors d'un cérémonial éprouvant pour tous, les salariés étaient informés un à un par les administrateurs judiciaires, de leur licenciement ou de leur reprise.
La CFDT conteste le Plan de Sauvegarde de l'Emploi
La CFDT du Morbihan a demandé à l'organisme d'homologation de refuser ce Plan de Sauvegarde de l’Emploi présenté par les administrateurs judiciaires, pour des irrégularités de procédure. Ce PSE n'est en effet toujours pas homologué. En outre le syndicat dénonce des reclassements insuffisants, un délai de réflexion trop court pour les salariés, des moyens insuffisants au regard de la capacité financière du groupe CECAB, propriétaire de Gad, une durée insuffisante d’accompagnement des salariés par une cellule de reclassement et un budget formation insuffisante.
Le syndicat a planifié lundi, une réunion d’information pour les salariés licenciés.
Reportage à Josselin (56) de Karine Cévaer et de Lionel Bonis
- Patrick Piguel, délégué syndical CFDT-GAD
- Louis Baron, secrétaire CFDT Bretagne