La réforme territoriale a mis l'hémicycle en ébullition cette semaine lors de l'examen en seconde lecture. Une carte à 13 régions a finalement été adoptée. Les frontières de la Bretagne restent inchangées et le droit d'option pour les départements qui voudraient changer de région n'a pas été assoupli.
Il y a 11 mois, le 14 janvier, lors d'une conférence de presse, le Président de la République, François Hollande annonce sa volonté de s'attaquer au millefeuille territorial si critiqué. Une simplification administrative, une diminution par deux du nombre de régions, la suppression des départements ... C'est le début de onze mois de tractations, de guerre d'influence, de crispations et de manifestations. Un redécoupage territorial qui apparaît alors comme une opportunité aux partisans de la réunification de la Bretagne historique avec le rattachement de la Loire-Atlantique.
Retour sur ces 11 mois de bras de fer avec Anthony Masteau et Tanguy Descamps:
La seconde lecture du projet de réforme territoriale est achevée. En refusant d'assouplir les règles du droit d'option pour les départements qui voudraient changer de région, l'Assemblée semble avoir fermé les portes à une Bretagne à 5 départements.
Les députés doivent se prononcer mardi 25 novembre sur le texte qui prévoit le report des élections départementales à mars 2015 et régionales à décembre 2015.