Coupe de France : Rennes arrache sa qualification aux tirs au but face à Reims

C'est au bout du suspens que Rennes a décroché sa qualification pour les 8e de finale de la coupe de France ce jeudi soir. Il a fallu attendre la séance des pénalties contre Reims (1-1, 5-4 aux tirs aux buts) et trois parades salvatrices de Costil pour que les Bretons arrachent la victoire.

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Les matches se suivent et se ressemblent au Stade de la Route de Lorient où, comme dimanche contre Saint-Etienne, le match entre Rennes et Reims a donné lieu à une partie animée mais pauvre en occasions pendant 70 minutes. La faute en revient principalement aux multiples imprécisions techniques et mauvais choix des joueurs des deux équipes, qui n'ont semblé réaliser qu'avec l'égalisation reimoise à vingt minutes de la fin qu'il s'agissait d'une rencontre à élimination directe.

Toujours privé de Paul-Georges Ntep, Rennes a tout de même pu compter sur ses deux latéraux Steven Moreira et Romain Danzé et surtout sur Pedro Henrique, très vif, pour essayer d'enflammer la partie. C'est d'ailleurs un débordement de ce dernier qui a poussé le latéral rémois Christopher Glombard à le ceinturer et à le crocheter à l'entrée de la surface.

Le pénalty accordé à juste titre par Stéphane Desiage était transformé par Sylvain Armand qui a pris Kossi Agassa à contre-pied (1-0, 29e minute). Pedro Henrique a été de tous les bons coups par la suite, plaçant un tir bien détourné en corner par Agassa, après une interception (73e minute) ou offrant un caviar d'une balle piquée à Abdoulaye Doucouré, qui perdait son face à face avec le gardien champenois (78e minute). Cinq minutes plus tard, il trouvait encore l'énergie pour déborder et centrer pour la reprise dévissée du même Doucouré.

Le portier breton Benoît Costil impérial

Du côté reimois, le danger est surtout venu de Nicolas de Préville qui a offert un très bon centre en retrait à David Ngog à la 36e minute, mais la reprise de l'avant-centre était imprécise. Mais sur une autre percée à vingt minutes de la fin, il lançait parfaitement Grejohn Kyei, rentré dix minutes plus tôt, qui trompait Costil d'un tir croisé (1-1, 70e minute). Kyei aurait pu offrir la qualification à la 86e minute et épargner les prolongations à son équipe, mais Costil sauvait d'un formidable réflexe de la main droite. Dans la prolongation, Reims prenait l'ascendant, voyant un but parfaitement valable de Grégory Bourillon annulé pour un hors-jeu imaginaire (95e minute) et une frappe de Gaëtan Charbonnier des seize mètres effleurer l'extérieur du poteau gauche de Costil, battu (99e minute).

Mais les deux équipes n'échappaient pas à la séance des tirs au but qui tournait à l'avantage de Rennes, grâce à trois parades de Costil.

Les Rouge et Noir iront défier Monaco le 10 ou 11 février en huitième de finale.

La déclaration de Philippe Montanier, entraîneur du Stade Rennais

"Déjà il faut féliciter l'équipe rémoise, parce qu'ils auraient très bien pu passer, parce qu'ils ont fait un bon match. Ça a été dur, en ce moment on est dans le dur. On a eu des occasions franches et comme souvent en ce moment on fait preuve d'inefficacité. On aurait pu bien sûr concéder (des buts). La prolongation a été difficile parce que j'avais fait le choix de pas trop tourner. Mais le côté positif, c'est que quand on est dans le dur comme ça, l'équipe s'accroche jusqu'au bout et ces vertus morales et mentales nous ont peut-être servi un petit peu, même si ça s'est joué à pas grand chose."

La réaction du gardien de but Benoît Costil

"J’ai cru un moment que ça allait être difficile et qu’ils allaient mettre le 2ème but. Mais on s’est accroché et on a été récompensé aux tirs au but et tant mieux. Le mérite revient aussi à Christophe Revel qui était un spécialise quand il exerçait dans les cages. On en parle peu mais c’est lui qui nous avait emmener au Stade de France avec Vannes. Je le remercie pour tout ce qu’il fait pour moi depuis trois ans et demi."
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