Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron se déplaçait dans le Finistère aujourd'hui. Il visitait l'abattoir du volailler Doux, à Châteaulin, où il a été confirmé la création de 200 emplois. Le ministre s'est ensuite rendu à Lampaul-Guimiliau pour rencontrer d'anciens salariés de Gad.
Alors que le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, visitait aujourd'hui, au pas de charge, l'abattoir Doux de Châteaulin, dans le Finistère, le volailler breton a confirmé la création de près de 200 emplois en Bretagne et Pays de la Loire, un peu plus d'un an seulement après sa sortie de redressement judiciaire.
Doux renoue avec la croissance
Une entreprise qui renoue ainsi avec la croissance : + 5% en 2015. "Nous avons la grande fierté de vous annoncer la création de 193 emplois. C'est un événement majeur", a annoncé le président du directoire du groupe, Arnaud Marion, "Nous démontrons que l'entreprise est rentable et compétitive sans aides européennes et nous investissons sur l'avenir", a-t-il assuré vendredi, rappelant que depuis deux ans le groupe avait investi 25 millions d'euros et comptait en investir 100 autres au cours des 10 prochaines années. "L'État sera là", a affirmé le Ministre devant plusieurs dizaines de salariés. "Bravo, continuez et nous serons de manière croissante à vos côtés", leur a-t-il dit lors d'un bref discours. 92 emplois sont créés en Bretagne, 101 dans les Pays de la Loire.
Un redressement judiciaire en 2012
Doux avait été placé en redressement judiciaire en juin 2012, en raison d'importantes dettes. Dans la foulée, il avait supprimé près d'un millier d'emplois avant d'établir un plan de continuation, validé fin novembre 2013 par le tribunal de commerce de Quimper.
Les interviews d'Arnaud Marion, président de Doux et d'Emmanuel Macron, ministre de l'Economie
A la rencontre des ex-Gad
Le ministre s'est ensuite rendu à Lampaul-Guimiliau pour rencontrer d'anciens salariés de l'abattoir Gad. Ces salariés dont il avait dit sur les ondes au mois de septembre qu'ils étaient pour l'essentiel des femmes et souvent illettrées. Après s'être ensuite excusé, il avait promis de se rendre sur place. Promesse tenue. Une centaine d'anciens salariés de l'abattoir Gad de Lampaul Guimiliau avaient répondu à l'invitation de la députée Chantal Guitet pour une galette des rois. Galette des rois à laquelle Emmanuel Macron avait demandé s'il pouvait s'inviter.
Au début document Europe 1, 17 septembre 2014 / Intervenants : Yvon Milin, ex-salarié de l'abattoir GAD - Emmanuel Macron, Ministre de l'Economie / Reportage : B. Rault - M. Herry