Monique, c'est la poule de Guirec un jeune breton de 23 ans. Leur truc à tous les deux, c'est le voyage, de préférence en bateau. Ils ont déjà parcouru quelques océans et s'apprêtent à conquérir le Groenland grâce au soutien des internautes. Départ prévu ce mois de juin.
Guirec a 23 ans. Originaire de Plougrescant, il a toujours eu la bougeotte. A 18 ans, il s'en va en Australie, avec 200 euros en poche et sans parler un mot d'anglais. Sur place, il multiplie les boulots et finit même second de capitaine sur un crevettier. En janvier 2014, il décide de lever les voiles pour un tour du monde en solitaire à la voile. Depuis, il a écumé plusieurs destinations. Pendant les escales, il travaille afin de subvenir à ses besoins. Monique, sa nouvelle partenaire, l'a rejoint à bord.
Monique, sa nouvelle coéquipière
"Je partirai seul avec deux poules, j'y pensais déjà avant d'avoir mon bateau et je trouvais l'idée originale" raconte Guirec contacté par téléphone. Sauf qu'il est vite échaudé : "On m'avait dit qu'une poule stressée ça ne pondait pas du coup j'ai laissé tombé." Il commence donc seul. "Quand je suis arrivé aux Canaries, l'idée est revenue et là on m'a offert Monique." Cette dernière, détendue, lui fait un oeuf dès le premier jour.Depuis, le gallinacé ne le quitte plus. Ils ont déjà partagé 28 jours de traversée ensemble jusqu'aux Antilles, ponctuée de 25 oeufs ! A priori, Monique a plutôt la patte marine, elle a déjà fait de la planche, du paddle, et la co-habitation semble bien se passer. "Avec Monique, je partage vraiment tout" explique t-il !
Se faire enfermer dans la glace
C'est le prochain projet de Guirec : "me faire enfermer dans la glace, avec le minimum de rations de survie, sans aucun moyen de communication." et d'ajouter "C'est ça que j'aime, être seul." Il ralliera le Groenland d'ici juillet, en passant par le Canada. Après tout dépendra de la latitude où il sera placé, "plus c'est haut, plus ce sera froid." Pour financer ce voyage et l'achat du matériel nécessaire, il a fait appel à la générosité des internautes, un succès.Et Monique ? Prendra t-elle froid ? Le jeune homme n'est pas inquiet : "Il y a des poules rousses au Canada, qui supportent - 30. S'il fait trop froid, elle sera obligée de rester près du chauffage à l'intérieur." Après le Groenland, direction l'Alaska, des aventures à suivre sur sa page facebook.