L’avez-vous remarqué en vous baladant dans les rues ? Les nez coulent et les mouchoirs fleurissent dans les mains des passants. Le rhume de juin est contagieux, la faute au thermomètre qui joue au yoyo…
Ce midi, à Rennes, les terrasses de café sont pleines. 26°C, un soleil éclatant, nous sommes le 4 juin 2015. Et pourtant, c’est un festival d’éternuements, une valse des mouchoirs qui s’offre au regard des passants. Et les verres d’eau s’emplissent de paracétamol effervescent pour soulager les maux de tête.
C'est le rhume de juin !
Voici venu le joli rhume de juin. Un rhume agaçant qui gâche noter humeur printanière, la faute au thermomètre qui ne cesse de faire le yoyo : 26 °C aujourd’hui, 17 °C il y a deux jours… Paf ! Quasi dix degrés dans la vue. Qu’on s’habille trop léger ou trop lourd, notre corps en perd ses repères. Sans parler de ce petit vent frais qui vous glace la nuque au détour d’une rue.« Depuis quinze jours, je reçois pas mal de patients qui ont des petites pathologies ORL (otorhinolaryngologie) », observe Thierry Labarthe, médecin généraliste à Chantepie. « Il y a les traditionnelles rhinites polliniques ou allergiques mais aussi des rhumes dus à un coup de frais : on pique-nique gentiment entre amis au soleil et, le soir, vers 21h, l’air est humide et frais et on est toujours en petite chemise… Les variations de température et de pression atmosphérique provoquent aussi des sinusites chez les personnes sensibles. Et puis il y a la fatigue de l’hiver qui nous rend plus faible face aux virus de printemps comme les angines virales, en ce moment », ajoute-t-il.
Pas de recette miracle autre que de garder toujours un pull à portée de main, si l’on veut éviter le rhume de juin. Dommage, l’été semblait pourtant si proche…