Les agressions sur les sapeurs-pompiers sont en hausse. L'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales vient de publier son rapport 2016. Pourtant et au niveau régional, la Bretagne apparaît comme la moins touchée par ce phénomène.
L'ONDRP (l'observatoire national de la déliquance et des réponses pénales a publié son rapport sur les agressions et violences perpétrées à l'encontre des sapeurs-pompiers. Le bilan apparaît comme négatif, les chiffres sont supérieurs à l'année 2015. À noter que les agressions concernent pour moitié des pompiers professionnels. Deux tiers d'entre eux ont déposé plainte.
La Bretagne, la région la moins touchée
La Bretagne apparaît comme la région la plus épargnée. C'est la région la moins touchée par ces agressions. Sur 172 338 interventions en 2016, 25 pompiers ont été concernés (contre 32 en 2015), soit 1,5 pour 10 000 interventions. 55 jours d'arrêt de travail ont découlé de ces violences.
Élément intéressant, c'est pourtant en Bretagne que l'on porte le plus plainte, à 76 %.
2280 agressions de sapeurs-pompiers déclarés en 2016
En 2016 et sur tout le territoire, 2280 sapeurs-pompiers ont déclaré avoir été victimes d’une agression au cours d’une intervention. En 2015, ce nombre s’élevait à 1939 ce qui représente une augmentation du nombre de déclarations d’agression de 17,6% en un an.
Toujours en 2016, les 2280 agressions de sapeurs-pompiers ont donné lieu à 1613 journées d’arrêt de travail. Ce nombre est en hausse par rapport à l’année précédente où les 1939 agressions avaient donné lieu à 1185 journées d’arrêt de travail (+36,1%).
Et des dégâts matériels
414 véhicules ont été endommagés, pour un préjudice estimé de 283442 euros. Le montant estimé de ces dégradations a fortement augmenté entre 2015 et 2016 (+183,4%).
En Bretagne, cinq véhicules sont concernés pour 2016, pour un montant de 7 398 euros.