Alimentation. Les conserveries bretonnes tiennent toujours la marée

La conserve de poisson est née en Bretagne il y a près de 200 ans. Aujourd'hui, la région reste l'un des poids lourds du secteur, avec 70 % de la fabrication française. Quelles sont les raisons du succès ? Tradition et innovation.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Avec sa façade maritime, ses flotilles de pêche, et son image de marque, la Bretagne reste solide leader de la conserve de poisson. 70% de la fabrication française est issue de la région.

53 conserveries existent sur le territoire breton, la plupart implantées sur les départements du Finistère et du Morbihan. Bien souvent, le savoir-faire est ancestral, mais de nouveaux venus s’invitent aussi sur le marché.    

Chancerelle 800 salariés, Poisson d’Ouest un seul

A Douarnenez, la maison Chancerelle a été fondée il y a 170 ans. "On est la plus ancienne conserverie au monde, explique Béatrice Feutré directrice marketing et commerciale, et nous travaillons toujours la sardine de la même façon. A la main. On voit la différence en boîte, et ce sont vraiment des arguments que le consommateur est prêt à entendre".

Avec 145 millions de boîtes vendues chaque année, Chancerelle est le n°3 français. La matière première est fournie par la pêche locale, 41 000 tonnes chaque année. "L'activité dépend complètement des arrivages, souligne Philippe Cloarec, le directeur industriel, on a une pêche sauvage, aléatoire, on s'adapte". La conserverie fait travailler 800 personnes.

Pendant ce temps, dans son atelier de Mespaul, Julien Braun, le fondateur de Poisson d’Ouest travaille seul, mais dans un autre registre, plutôt haut de gamme, pour de petits détaillants, de l’épicerie fine, des caves à vins.

Il a investi 300 000 euros dans ses machines. Création de recettes, préparation, conditionnement, il fait tout. "Les gens ont envie de voir autre chose que des gros mastodontes, j'essaie d'innover, j'ai une clientèle fidèle".

 Avec ses rillettes, filets, tartinades, Poisson d’Ouest réussit peu à peu à se faire une place sur le marché. 170 000 bocaux écoulés par an.

Chancerelle et Poisson d’Ouest, deux histoires racontées en images par Emilie Colin et Manon Le Charpentier  

©Emilie Colin/Manon Le Charpentier FTV

 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité