Alors que l'Amoco Cadiz se déverse sur les côtes bretonnes en 1978 les médias se rendent sur place pour capter cette catastrophe écologique. Plusieurs images restent gravées dans les mémoires comme celle des oiseaux mazoutés, la colère des habitants de Portsall et des élus, la noirceur de l'eau...
Mars 1978 l'Amoco Cadiz s'échoue au large des côtes bretonnes. Coupé en deux, il laisse échapper des tonnes de pétrole et provoque alors la pire marée noire jamais survenue en Europe. Sur place, du côté des habitants, des élus, l'émotion est grande, entre stupeur et colère. L'impact sur la nature se fait vite ressentir. Quand la catastrophe arrive, les médias se rendent sur place pour filmer ce moment qui reste gravé dans les mémoires. Voici les images fortes, retrouvées dans les archives de l'Institut national de l'Audiovisuel (INA).
Un journaliste découvre l'ampleur des dégâts
Dès les premiers jours, les journalistes viennent raconter ce qu'il se passe au large de la Bretagne. L'émotion est grande pour François Cornet qui réalise l'ampleur et l'étendu de la marée noire.
Le désarroi des habitants de Portsall
Alors que l'Amoco Cadiz répand son pétrole sur les côtes bretonnes, les habitants notamment ceux de Portsall ne peuvent que contempler le désastre et font part de leur désarroi.
Les oiseaux privés de leurs ailes
Après le naufrage de l'Amoco Cadiz, les conséquences sur la nature sont désastreuses. Des bénévoles bâtissent des cliniques de fortune pour accueillir les oiseaux mazoutés. Leurs efforts leur paraissent vains.
Comment gérer l'afflux de bénévoles ?
De nombreux volontaires affluent pour donner un coup de main mais la logistique pose problème pour accueillir tout le monde.
Mazout, santé en danger
Militaires, bénévoles, beaucoup de monde s'investit et apporte son aide alors que le pétrole de l'Amoco Cadiz se déverse. À l'époque, certaines personnes signalent des effets secondaires après plusieurs heures passées au contact du mazout.