Le groupe français DCNS a remporté mardi face à ses concurrents allemand et japonais un mégacontrat estimé à 34 milliards d'euros pour la construction de 12 sous-marins australiens. Des milliers d'emplois pour la France et pour la Bretagne selon le ministre de la Défense , Jean-Yves le Drian.
Le mégacontrat décroché par le groupe français DCNS pour la construction de 12 sous-marins australiens va représenter des "milliers d'emplois" en France, a déclaré mardi le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian. "Ce sera des milliers d'emplois en France, c'est un contrat de très longue durée (...) Nous nous sommes mariés avec l'Australie pour 50 ans", a-t-il déclaré sur la radio Europe 1.
Le contrat, estimé à 34 milliards d'euros, porte sur la construction en Australie de 12 sous-marins à propulsion classique ainsi que sur la maintenance et la formation des équipages.
"Une partie de ces sommes sera investie en Australie puisque l'Australie souhaite, et on le comprend, assurer sa souveraineté sécuritaire et industrielle mais il y a aussi une partie significative qui reviendra en France", a noté M. Le Drian.
Des emplois en Bretagne
Le ministre n'a pas précisé selon quelles proportions ce partage se ferait, précisant seulement qu'il allait se rendre "en Australie dans peu de jours pour établir la feuille de route".Les emplois français seront avant tout créés à Cherbourg (ouest), le site en France où l'on construit les sous-marins, ainsi qu'à Brest, Lorient et Nantes dans l'ouest du pays.
DCNS, spécialiste français du naval de défense détenu par l'Etat et Thalès, était en concurrence avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais.