A Brest, Quimper, Rennes, le personnel hospitalier est dans la rue

La tension monte chez les professionnels de santé. Les infirmiers (salariés et libéraux) mais aussi les aides-soignants, agents administratifs et autres personnels hospitaliers ont manifiesté à Brest, Rennes ou encore Quimper pour dénoncer les dégradations de leurs conditions de travail. Entre les fermetures de service et la course à la rentabilité, le mal-être est croissant. Intervenants : Quimper (29) Catherine Gloaguen, aide-soignante hôpital de Quimper - Rennes (35) Catherine Deshayes, aide-soignante au CHU de Rennes - Ludivine Gauthier, Fédération Nationale des Elèves en Soins Infirmiers

Comme un peu partout en France, les personnels des hôpitaux manifestent. La souffrance au travail est pointée du doigt, à cause des plans d’économie.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ils sont aides-soignants, infirmiers ou personnels administratifs. Dans plusieurs villes de Bretagne comme Brest, Quimper ou Rennes, le personnel hospitalier a manifesté pour protester contre la dégradation des conditions de travail.

Le plan d’économies en cours provoque, selon les manifestants, beaucoup de souffrances dans les services.

« On voit des gens qui pleurent au travail, des gens qui sont en arrêt, c'est de l’auto-emplacement permanent, des rallongements d’horaires, des gens à qui l’on demande des journées de 12 heures en alternance avec des journées de 8 heures, ils n’en peuvent plus » témoigne Catherine Gloaguen, aide-soignante à Quimper.

A Rennes, outre un rassemblement place de la Mairie, les élèves infirmiers ont défilé depuis le CHU Pontchaillou vers l’esplanade Charles-de-Gaulle, où ils se sont allongés pour dire qu’ils étaient crevés.

« Dans les services on est en sous-effectif, tout le monde est fatigué, et il y a des postes qui doivent encore être supprimés. Nous, en tant qu'étudiants, nous sommes délaissés, les infirmiers n’ont pas le temps de nous fermer » se lamente Fabien Gobin-Duc.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information