C'est une conséquence inattendue du confinement. L'augmentation de l'installation des piscines à domicile. Avec l'interdiction des plages pendant la crise sanitaire et le repli sur le foyer dû au confinement, de plus en plus de particuliers succombent, et s'offrent une piscine, dans leur jardin.
Les températures élevées des semaines passées, la réclusion forcée à domicile, ajoutées à l'interdiction des plages, ont fait bondir la demande d'installation des piscines à domicile.
Un luxe pour certain, un petit plaisir pour d'autres. Hors-sol ou enterrées, gonflables en plastique ou rigides en bois, livrées en kit ou posées par des professionnels. En matière de piscine il y en a pour tous les goûts...
Une petite folie de plus en plus accessible
Et pour toutes les bourses... Avoir un bassin pour se rafraîchir coûte de 80€ pour la petite pataugeoire pour adulte de 3,6 mères de diamètre achetée dans une enseigne de la grande distribution, à plus de 100 000€ pour la piscine enterrée installée par un professionnel.
La Fédération des professionnels de la piscine et du spa dénombre que 15% des Français résidant en maison individuelle possèdent une piscine (enquête Decryptis).
L'effet confinement a confirmé une tendance déjà bien installée. Les Français aiment les piscines. En 2018 déjà, la France comptait 2,5 millions de piscines individuelles (c'est le 2e marché derrière les États-Unis).
Une législation bientôt plus dure ?
L'intallation d'une piscine chez soi est facilitée par la législation. Sous les 10m², le bassin ne requiert pas de déclaration préalable en mairie. Une souplesse sur laquelle les collectivités pourraient revenir.
Car les restrictions d'eau sont de plus en plus courantes, même en Bretagne. Et une piscine de 10m² peut contenir 15 000 litres d'eau (pour une profondeur moyenne d'1,5 mètres).