À deux mois d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne en des termes toujours flous, la Bretagne accompagne ses entreprises à se préparer à tous les types de situations. Notamment en cas de Brexit dur, sans accord.
Le Royaume-Uni est le cinquième marché étranger pour les entreprises bretonnes. Elles sont environ 600 à commercer avec nos voisins d'outre-Manche.
Mais l'État et la Région pensent que la majorité d'entre elles ne sont pas préparées à ce que serait un Brexit dur avec un retour des contrôles aux frontières et taxes de douane classiques.
D'autant plus pour les industries agroalimentaires, des contrôles et certifications sanitaires viendront s’ajouter aux obligations administratives.
Brexit BreizhTour
Pour que l'économie bretonne soit le moins impactée possible par la sortie des Anglais de l'Europe, la région et la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Bretagne ont déjà organisé une série de quatre réunions publiques. Environ 300 participants s'y sont rendus, montrant que les entrepreneurs bretons ne sont pas avides de questions sur ce sujet.Avec le succès et l'intérêt de ces réunions chez les patrons bretons, il a été décidé d'en rajouter huit au calendrier du 26 février au 8 mars. Chaque département est concerné, en voici la liste :
- Vannes ‐ 26 février 2019 (9h‐11h)
- Brest ‐ 26 février 2019 (14h‐16h)
- Lannion ‐ 1er mars 2019 (9h‐11h)
- Rennes ‐ 4 mars 2019 (14h‐16h)
- Lorient ‐ 6 mars 2019 (9h‐11h)
- Quimper ‐ 7 mars 2019 (14h‐16)
- Saint‐Malo ‐ 7 mars 2019 (14h‐16h)
- Saint‐Brieuc ‐ 8 mars 2019 (9h‐11h)
Un numéro vert
À compter du 6 février, un numéro vert est aussi mis à disposition des personnes inquiètes ou se posant des questions. Il s'agit du 0800 800 106.Uniquement réservé aux entreprises bretonnes, il vient en soutien de ces réunions publiques pour ceux qui ne pourront pas y participer.
En cas de Brexit sans accord, ce numéro vert sera conservé.