32, 36 puis 41 degrés. En ce milieu du mois de juillet, une vague de chaleur assomme la Bretagne. Marre de cuire sur la plage, de raser les murs en ville à la recherche d’un peu d’ombre ? France 3 Bretagne vous invite à vous mettre à l’abri du soleil et à vous distraire dans ses coins frais préférés. Dans chacun des quatre départements bretons, nous vous avons déniché une petite oasis de fraicheur.
Puisque, comme l’affirme le slogan, tout commence dans le Finistère, c’est là que nous prenons notre première bouffée d’air frais. A Plouezoc’h, dans la baie de Morlaix sous quelques tonnes de pierres.
Il y a 4 500 ans avant notre ère, des hommes ont érigé un cairn de 72 mètres de long, et de 20 à 25 mètres de large. Le Cairn de Barnenez. Plus de 3 000 m3 de pierres, 3 tonnes de dolérite et une tonne de granit ont été nécessaires à son édification.
Le site a bien failli disparaitre et a servi de carrière. Il a été classé monument historique en 1954. Il est aujourd’hui, le mausolée mégalithique le plus important d’Europe.
Le site est ouvert au public tout l’été de 10h à 12h30 et de 14h à 17h30.
Sous la fraicheur de 7 mètres de béton
Dans le Morbihan, pour se soustraire aux rayons ardents du soleil, une couche de plusieurs mètres d’épaisseur de béton devrait suffire pour vous faire reprendre haleine.
La base des sous-marins de Lorient a été construite par les allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
15 000 hommes ont coulé ici près d’un million de mètres cubes de béton pour abriter leurs sous-marins U- boote pendant la bataille de l’Atlantique.
Les trois bunkers de Keroman comptent entre cinq et sept alvéoles destinés à accueillir les sous-marins, ils sont couverts par des toits de 3,5 m d'épaisseur pour le K1 et le K2, et de 7,5 m pour le K3. Petit frisson garanti.
A la Libération, la Marine française récupéra la base et l’utilisera jusqu’en 1997.
Depuis, les K1, K2 et K3 ont été reconvertis en Cité de la Voile. Ils accueillent le Pôle Course au large, des salles de concert.
Le site se visite en compagnie d’un guide conférencier.
" Il est pas frais mon poisson ? "
Dans les Côtes d’Armor, il n’y a qu’à pousser les portes de la criée d’Erquy pour se souvenir de ce que c’est que la chair de poule… ou de poulpe en l’occurrence. Dans la petite ville où sont nés Astérix et Obélix, l'Office de Tourisme organise des découvertes de la criée.
Sur des lits de glace, dans une atmosphère réfrigérée, la pêche du jour attend ses mareyeurs. Bars, rougets, roussettes à peine débarqués, ils sont triés, pesés, étiquetés bientôt sur les étals ou les tables des restaurants.
Lors de la visite vous irez du quai de débarquement au port, en passant par la salle des ventes, les différents lieux de stockage du poisson, la présentation du travail du mareyeur, les bateaux et engins de pêche.
Les visites de la criée emmènent les visiteurs du quai de débarquement à la salle des ventes. Elles sont organisées tout l’été.
"Cap au nord, capitaine !"
Et puis, en Ille-et-Vilaine, restons à bord. Dans la forêt de la Villecartier, à Bazouges la Pérouse, le Port miniature vous propose d’embarquer sur des navires électriques. Devenez capitaine d’un bateau à aube, d’un navire incendie, d'un bateau de la Brittany Ferries ou même du Queen Mary.
Le temps de quelques instants, devenez le passager ou le pilote d'un de ces navires mythiques et laissez vos pensées voguer au fil de l’eau, là où tout n'est que calme et volupté.
Cette année, le port miniature fête ses 30 ans. Alors moussaillons, tenez- vous prêts à lever l’ancre, destination fraicheur !