Colonies de vacances : les organisateurs encore dans le flou pour cet été

Le monde du tourisme retient son souffle en attendant le 2 juin, date d'annonce des nouvelles mesures de déconfinement. Les colonies de vacances essaient de s’organiser, mais ce n’est pas facile. Sans compter les futurs protocoles sanitaires à mettre en place.

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La plage, le soleil, la mer, les cours de voile, les nuits sous la tente avec les copains : qui ne se souvient pas des colonies de vacances de son enfance ? Les coups de soleil, les rires, les feux de camp, les monos… 

La Bretagne compte de nombreux sites où les enfants peuvent passer d’agréables vacances et pourraient oublier un peu les restrictions du confinement lié coronavirus.
 
Mais pour l'heure, les organismes de vacances et les associations qui occupent l’été de nos chères têtes blondes sont un peu dans l’expectative. Les annonces du 2 juin prochain sur les modalités de la deuxième phase de déconfinement devraient permettre de fixer les règles d'accueil des enfants. 
 



L’association Berry-Tudy, qui se trouve sur l’Île-Tudy, dans le Finistère-sud à côté de Pont-l’Abbé, est installé dans une ancienne conserverie de 1946, au bord de l’eau. Elle accueille des enfants de Bourges de mi-juillet à mi-août, et l’organisation des séjours n’est pas simple.

« On est confiant, mais on attend quand même, par prudence », explique marie Denizot, une des responsables de l’association. « On avance comme si on allait avoir les autorisations prévues, sous réserve que le protocole sanitaire ne soit pas trop lourd pour les enfants et la vie en collectivité. L’année dernière, l’association avait accueilli une centaine d’enfants sur le site pendant l’été. Cette année, on réfléchit à l'accueil de 50 enfants. On va s’adapter", conclut Marie Denizot.
 


Wakanga est dans le même état d’esprit. Cette association a accueilli 1800 enfants l’année dernière et organise des séjours dans différents sites dont celui de la maison rurale de Montfort-sur-Meu, en Ille-et-Vilaine. Cette ancienne abbaye est le berceau de l’association. Sa présidente, Melissa Peron, est aussi dans l’attente du 2 juin prochain.
 

L'attente du 2 juin 


«On voit ça difficilement d’un point de vue économique, mais on tient à ce qu’il y ait des colos pour le bien-être des enfants », explique Mélissa. "A ce jour, c’est tellement plein d’incertitudes. On patiente jusqu’au 2 juin, mais en attendant, il faut bien se préparer. Qu’est-ce qui va être autorisé dans l’intérêt des enfants ? On a peur que les protocoles sanitaires deviennent trop lourds et n’aient plus aucun sens pour des vacances sereines ».
 



Cette année, le nombre d’enfants accueillis sera moins important : « On a annulé pas mal de colonies de vacances, mais on a conservé celles qui étaient proches de chez nous, en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan ».

Même refrain, et même incertitude au sein de l’association Ekölo, à Rennes, en Ille-et-Vilaine. Ekölo organise des séjours pour les enfants de 6 à 14 ans, avec comme thème principal un rapprochement avec la nature. Chaque matin, ce sont les enfants qui définissent ce qu’ils veulent faire dans la journée. L’association accueille 120 enfants tous les ans.

« On s’organise, on fait comme si tout allait bien se passer, mais c’est compliqué pour le moment puisqu'on est en attente du 2 juin ! », explique la coordinatrice des séjours de l’association. « On doit recruter en fonction du nombre d’enfants, il y a un adulte pour 4 enfants, cela fait du monde et on ne sait pas si on doit ou pas décaler les embauches » .
 


Les annonces de mardi prochain devraient donc lever certaines craintes et incertitudes quant à l’organisation des séjours et permettre aux infrastructures touristiques bretonnes de se mettre en ordre de bataille, pour que nos bambins n’aient plus à penser qu’à la crème solaire.

 

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