Le combat des salariés de la conserverie Minerve continue ce vendredi matin, devant le tribunal administratif de Rennes. Une quarantaine d'entre eux est présent sur place. Ils demandent que le plan de sauvegarde soit revu et de meilleures solutions de reclassement.
Les salariés de la conserverie Minerve de Quéven essayent toujours d'obtenir des droits. Ce jeudi matin, une quarantaine d'entre eux avait rendez-vous au tribunal administratif de Rennes. Ils souhaitent que le plan actuel de sauvegarde soit revu, et pouvoir bénéficier de meilleures conditions de reclassement. Pour cela, il faut que le plan de sauvegarde de l'emploi existant soit rejeté, pour obtenir ces nouvelles conditions de reclassement. Le délibéré sera rendu le 16 septembre prochain.
75 salariés sur le carreau
La conserverie Minerve possédaient deux sites, l'un à Quimperlé (29) l'autre à Quéven (56). Spécialisée dans les produits asiatiques, elle fabriquait entre autres des bocaux de châtaignes, de soja et de produits exotiques, vendus à 90 % sous des marques de distributeurs. Alors que l'activité était bonne et le chiffre d'affaire important, la reprise de l'entreprise par Branco (en 2010) puis par un groupe chinois plonge Minerve dans le déficit. Depuis la liquidiation judiciaire en avril dernier et leurs licenciements, les salariés essuient les déceptions et estiment avoir été floués.Lundi 5 septembre, c'était devant le tribunal administratif de Lorient qu'ils s'étaient présentés, pour réclamer un nouveau mandataire judiciaire (la personne chargée de la gestion de la liquidation judiciaire).