Chez PSA/Rennes, un CSE extraordinaire a décidé de franchir un palier dans la mise en place de mesures sanitaires. Le site est implanté près de Bruz désormais classé foyer épidémique, La direction demande aux salariés de veiller sur leur température. Des contrôles aléatoires seront effectués.
Chez PSA à Rennes, de nouvelles mesures vont entrer en vigueur pour limiter les risques liés à l’épidémie de coronavirus.
Situé aux portes de Rennes, l'usine de la Janais se trouve à proximité de la commune de Bruz, classé foyer épidemique depuis hier 11 mars.
Ni cas avéré, ni cas suspect, mais des précautions à prendre
"Il n’y a sur le site ni cas avéré, ni cas suspect, précise la direction du site, mais l’évolution du contexte sur le territoire nous a engagé un franchir un cap dans nos mesures de prévention".
Selon une source syndicale, un peu plus d'une centaine de salariés de PSA la Janais sont domiciliés sur la commune de Bruz.
A partir de 38° de température, on reste chez soi
La direction du site demande notamment à ses salariés de prendre leur température avant de venir travailler.
"A partir de 38°, ils sont invités à rester chez eux, appeler le 15, ou leur médecin, et prévenir l'entreprise".
Des contrôles aléatoires de température seront effectués aux accès au site par le service médical de PSA.
Renforcement des mesures d’hygiène sur le site
Sur le site de la Janais, les mesures d’hygiène vont être renforcées : nettoyage plus fréquent des zones de travail, de repos, et des sanitaires, annulation des visites extérieures, déplacements professionnels réduits au strict nécessaire, utilisation de Skype pour les réunions, incitation au télétravail pour les salariés qui le peuvent etc…
Un mètre entre chaque convive au restaurant d’entreprise
Au self, les mesures de précaution sont également renforcées. Afin d'éviter trop de promiscuité entre salariés, les plages d’ouverture du restaurant d'entreprise sont étendues, et les convives invitées à n’utiliser qu’une chaise sur 2 pour garder un espacement d’un mètre.
Ces nouvelles consignes concerneraient environ 4000 salariés et sous-traitants, indique la Direction.