Depuis plusieurs années, les apiculteurs font face à de nombreuses difficultés. Mortalité toujours plus importante, chute de la production et hausse du prix du miel. Conséquence : les colonies d’abeilles sont de plus en plus convoitées et le nombre de vols de ruches augmente.
Apiculteur basé à Hédé-Bazouges, en Ille-et-Vilaine, Joël Pelluau était aussi le propriétaire de ruches installées il y a quelques mois à peine sur une parcelle située entre le Fort-la-Latte et le Cap Fréhel. 20 ruches en transhumance dont il ne reste plus qu’une aujourd’hui.
Victime de vol, l’apiculteur explique que le préjudice, estimé à plusieurs milliers d’euros, n’est pas que financier : "Vous n’avez plus confiance en rien. Quand vous arrivez dans un rucher, la première chose que vous faites, c’est de compter le nombre de ruches, vous vous dites, est-ce qu’elles vont encore être là ? C’est très dur à effacer, c’est un traumatisme presqu’indélébile."
Avec une mortalité toujours plus importante, la production de miel a chuté entraînant une forte augmentation de son prix. De plus en plus rares, les colonies d’abeilles sont aussi de plus en plus convoitées. Et si sur l’ensemble du territoire français, le nombre de vols de ruches est en constante augmentation, la Bretagne semblait jusque-là épargnée, le dernier déclaré remontant à 2015…