Le préfet des Côtes d'Armor impose le port du masque sur les communes d'Erquy, Fréhel, Saint-Cast-le-Guildo et Saint-Jacut-de-la-Mer, jusqu'au 7 mars inclus. La mesure coincide avec l'arrivée des vacanciers.
L'obligation du port du masque est étendue sur les communes du littoral, dans les Côtes d'Armor. La décision a été prise par la préfecture le 24 février en concertation avec les élus. La mesure devrait s'appliquer jusqu'au 7 mars. A Saint-Cast-Le-Guildo, il faut le porter dans les rues piétonnes ou celles qui mènent au port.
"C'est une très bonne chose, compte tenue de la fréquentation qui est plus importante au niveau de la station. Beaucoup de personnes sont arrivées. On a été alertés et on a remarqué que certains ne portaient pas le masque, y compris dans les endroits les plus fréquentés" souligne Marie-Madeleine Michel, la maire.
Contre le #covid19, restons mobilisés, appliquons les gestes barrières.
— Préfet des Côtes-d'Armor (@Prefet22) February 24, 2021
➡️Obligation de port du masque étendue aux communes d'Erquy, Fréhel, Saint-Cast et Saint-Jacut jusqu'au 7 mars inclus
➡️Obligations déjà en vigueur dans le reste du département prolongées jusqu'au 1er juin pic.twitter.com/XqTwM31JbD
Sur place, les réactions sont mitigées et effectivement certaines personnes n'en mettent pas. Les consignes n'apparaissent pas de façon claires et diversement appréciées, surtout à l'extérieur. "C'est flou, il vaut mieux le dire qu'on le porte en général". A Fréhel, autre commune concernée, une passante souligne tout de même : "On a un taux de contamination très bas dans les Côtes d'Armor, c'est peut-être le moment de redoubler de vigilance pour que cela continue."
Pas toujours simple pour les citoyens de s'y retrouver. Dans le Morbihan, la règle a récemment été allégée dans trois communautés de communes.
On est dans une phase de transition
Pascal Crépey, enseignant chercheur épidémiologiste à l’Ecole des Hautes études en Santé publique relève : "C'est toujours compliqué de mettre en place des mesures suffisamment simples pour qu'elles soient compréhensibles par tous et suffisamment spécifiques, pour que d'un point de vue scientifique on ait un impact fort."
Il explique : "On est dans une phase de transition, entre la fin d'une épidémie du variant historique du coronavirus qui décroît de plus en plus et l'arrivée de nouveaux variants, qui placent certains territoires dans des situations très problématiques. Ce nouveau risque implique de prendre des mesures pour éviter que la situation ne s'aggrave."
Lors des vacances, le brassage augmente le risque, si les contacts sont multipliés rappelle-t-il. "Or on observe que les périodes de vacances ont plutôt aidé à contrôler l'épidémie plutôt qu'à l'aggraver. Il faut simplement garder en tête que le masque reste le principal outil de protection."