Au milieu des veaux, vaches et cochons, le bon vieil épagneul breton continue de se faire une bonne place au salon de l’Agriculture, qui ouvre ses portes de 25 février. Rencontre avec un éleveur passionné des Côtes d’Armor.
Dans une allée de hautes herbes dans la campagne de Callac, dans les Côtes d’Armor, on distingue à peine une boule de poils sautiller énergiquement. À déjà deux mois, Malo sait déjà ramener sa proie.
« Il est rigolo, il pleure, tellement il prend plaisir à ça » s’émeut Patrick Morin en caressant le jeune épagneul. « Lorsqu’ils sont dans le creux de la vague, ma spécialité, c’est de passer du temps avec eux, pour qu’ils reprennent confiance » explique l’éleveur, qui a repris le flambeau familial il y a 40 ans. « La chaleur, la tendresse, cela va les aider à faire sortir leurs qualités ».
Les épagneuls bretons de cet élevage sortent plusieurs fois par semaine, une demi-heure, avec leurs moniteurs, pour travailler cet instinct d’arrêt qui fait leur renommée.
De cette passion, et de ces 40 ans d’expérience, Patrick Morin a fait un livre. Il veut ainsi aider les propriétaires d’épagneuls à être à l'écoute de leur compagnon, pour une relation plus fusionnelle.
On retrouvera Patrick Morin au salon de l’agriculture, où il recevra peut-être une nouvelle distinction.