La distillerie Warenghem, établie à Lannion dans les Côtes d'Armor, depuis 120 ans, multiplie les distinctions. Après le concours général agricole, c'est cette fois les prestigieux World Whisky Awards, championnat du monde de la spécialité, qui ont remarqué les wkiskies bretons
Le Concours général agricole a récompensé cette année encore de nombreux producteurs bretons. La distillerie Warenghem établie depuis 120 ans à Lannion en fait partie. Elle a été distinguée pour sa fine de Bretagne, qui a décroché l'or, pour son pommeau, elle a obtenu la médaille d'argent. Et l'un des whiskies de la maison, vieilli en fûts de chêne breton, a obtenu lui aussi une médaille d'argent. Des distinctions qui permettent à la distillerie de doper ses carnets de commandes, car comme l'explique David Roussier, son directeur "Que ce soit chez les cavistes ou dans la grande distribution, la caution du Concours général agricole, est un marqueur fort, qui rassure les clients pour acheter."
La distillerie Warenghem reconnue au World Whisky Awards de Londres
La récompense sur son whisky, permet aussi à la société de fonder beaucoup d'espoir sur cette gamme. En effet trois références ont également été reconnues comme étant les meilleures sur le marché français lors du World Whisky Awards, véritable championnat du monde de la spécialité organisé à Londres et qui rendra son verdict final le 26 mars prochain. La distillerie Warenghem, qui fut la première à commercialiser un whisky 100 % breton au milieu des années 80, n'affiche plus aucun complexe face à une concurrence historique, écossaise notamment. Le whisky breton joue plus que jamais dans la cour des grands, et ambitionne donc désormais un accessit au niveau international.
A la conquête d'un marché international
« C'est important, parce que ça permet de rassurer les gens qui nous font confiance. Pour nos distributeurs à l'étranger prendre du wisky breton comporte un certain risque, c'est plus risqué que de prendre du whisky écossais. Et si on peut prouver derrrière qu'on a reçu des prix et qu'on est reconnu par la profession, forcément ça rassure et ça permet de continuer le développement à l'export » confirme David Roussier.
Le whisky made in Lannion est déjà parti à la conquête d'une vingtaine de pays et pourrait rapidement en séduire d'autres.