Manuel Valls, candidat à la Primaire de la gauche, était en déplacement ce mardi dans les Côtes d'Armor à Lamballe. Nous l'avons questionné sur son meeting annulé à Rennes, Emmanuel Macron et la Primaire de la gauche.
Les personnalités politiques se succèdent en Bretagne pour faire campagne. Après le meeting d'Emmanuel Macron lundi à Quimper, Manuel Valls s'est rendu ce mardi à Lamballe dans les Côtes d'Armor, à quelques jours du premier tour de la Primaire de la gauche.
L'ex-Premier ministre, qui a visité une entreprise spécialisée dans le blindage des véhicules et une autre spécialisée dans la réinsertion des travailleurs avant de rencontrer des militants PS, a répondu à plusieurs de nos questions.
Vous étiez attendu lundi à Rennes. Le meeting a été annulé en raison de l'agenda de Jean-Yves Le Drian. Est-ce que vous aviez eu peur d'avoir un mauvais accueil à Rennes ?
"Il ne faut jamais avoir peur. Il faut parfois être prudent. Ça ne sert à rien de mobiliser des forces de l'ordre inutilement. Il y a parfois des gens qui veulent empêcher des réunions mais cela ne doit pas nous empêcher de faire campagne. Je suis très heureux d'être ici à Lamballe dans les Côtes d'Armor".
"Je ne doute pas que je reviendrai entre les deux tours en Bretagne et je l'espère dans les prochaines semaines au cours de cette campagne présidentielle. Il faut convaincre et je suis venu aujourd'hui pour cela aux côtés de Jean-Yves Le Drian qui me soutient dans cette campagne".
Lundi soir Emmanuel Macron était en meeting à Quimper où il a réuni plus de 2 000 personnes. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
"Je suis candidat dans le cadre de la Primaire de la gauche. J'attends que les Français et donc les Bretons se mobilisent à l'occasion du premier tour de la Primaire. C'est à eux de choisir leur destin, de choisir un candidat à la Présidence de la République qui représente la gauche et les progressistes. Je veux être ce candidat".
Est-ce que vous craignez une faible mobilisation des électeurs dimanche prochain pour le premier tour de la Primaire de la gauche ?
"Je ne pense pas. J'appelle tous les Français des quatre départements de Bretagne, ceux qui se reconnaissent dans la gauche, les progressistes, ceux qui ne veulent pas de l'extrême droite ou du programme particulièrement dur et conservateur de François Fillon à se mobiliser".
En sortant que la mairie de Lamballe ce mardi après-midi, Manuel Valls a été giflé par un jeune qui a été maîtrisé et placé en garde à vue.