À Plestin-les-Grèves, des associations environnementales réclament la démolition d'une maison dans le quartier de Saint-Efflam.
C'est un petit coin de paradis à deux pas de la mer. Le terrain a été acheté en 1895 par un couple d'artistes nantais tombé amoureux de Saint-Efflam, le quartier balnéaire de Plestin les Grèves. Depuis cinq générations y ont passé leurs vacances. Alors lorsqu'ils héritent du terrain, il y a quelques années, les trois arrières arrières petits enfants du couple décident d'y construire une maison. Une maison en bois, bioclimatique pour se retrouver en famille.
Le permis est accordé en 2011 et la maison construite l'année suivante.
Mais depuis, le permis a été annulé par le tribunal administratif saisi par une association environnementale, l’association Plestin environnement, car la maison, comme la maison est située à moins de 100 m de la mer et selon l'association, la loi littoral doit s'appliquer. La décision est confirmée en 2016 par la cour d’appel de Nantes. Et la maison fait aujourd’hui l’objet d’une demande de démolition devant le tribunal de grande instance par Plestin-Environnement, Sauvegarde du Trégor et Fapel 22.
Une décision incompréhensible pour la mairie qui n'aurait jamais imaginé que Saint-Efflam pouvait entrer dans le cadre de la loi littoral. La famille, elle a lancé une pétition qui a déjà recueilli un millier de signatures.