Les gisements de coquilles Saint-Jacques en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc ont battu un record historique, confirmant la tendance des dernières années, assure l'Ifremer, qui mène des évaluations dans ces zones depuis la fin des années 1970.
Deux campagnes d'évaluation sont menées chaque année sur les deux principaux gisements français par l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. La première en baie de Seine a eu lieu du 10 au 16 septembre, la seconde en baie de Saint-Brieuc s'est déroulée du 2 au 17 septembre.
37.000 tonnes en baie de Saint-Brieuc
Le gisement exploitable (animaux atteignant la taille réglementaire de 102 mm) a été évalué à 37.000 tonnes en baie de Saint-Brieuc.
Ici, la biomasse exploitable représente une augmentation de 50% par rapport aux deux dernières années "déjà excellentes", selon l'institut. La biomasse totale, tous âges confondus, dépasse les 68.000 tonnes, loin devant le précédent record de 2018.
"Ces chiffres confirment la tendance favorable observée depuis le début des années 2000, en lien avec la gestion mise en place par les pêcheries françaises", explique l'institut basé à Brest sur son site internet, citant la diminution globale de l'effort de pêche par la mise en place de dates et d'horaires de pêche et l'utilisation d'anneaux de drague plus grands.
La pêche à la coquille est ouverte depuis le 1er octobre au nord de la ligne des 12 miles nautiques de Barfleur (Manche) à Antifer (Seine-Maritime) et au-delà de la ligne des 20 miles d'Antifer au Pas-de-Calais. En baie de Saint-Brieuc, elle a ouvert lundi.