"Les giratoires, ça n'existait pas à notre époque", ces retraités donnent un coup de jeune à leur permis de conduire

Rafraîchir ses connaissances du code de la route et garder confiance au volant, c'est l'objectif de l'opération "Ma conduite en toute quiétude" qui s'adresse aux plus de 60 ans. Ce 25 juin 2024, près de Saint-Brieuc, ils sont venus tester leurs réflexes.

Cela n’a beau être qu’un simulateur, beaucoup d’aînés se sont fait des frayeurs. Mais à son deuxième essai, Claudie est quand même plus sereine. "C’est surtout mon temps de réaction qui m'a rassuré parce qu'il faut le prendre en mains, le simulateur, c’est autre chose hein !" explique la participante à l'opération "Ma conduite en toute quiétude". 

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Ce mardi 25 juin 2024, à Trégueux, dans les Côtes-d'Armor, ils étaient plus de 70 retraités à honorer l’invitation du centre intercommunal d’action sociale (CIAS) pour réviser le code de la route et surtout percer le mystère de ces fameux giratoires devenus, pour certains, un véritable casse-tête.

"Cela n'existait pas à leur époque donc c'est vrai que les ateliers giratoires et ronds-points sont très suivis. On a beaucoup de questions" témoigne  Audrey Le Goff, animatrice du réseau Prévention routière.

Le reportage de Jean-Marc Seigner et Karine Hannedouche

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Le reportage de Jean-Marc Seigner et Karine Hannedouche • ©France 3 Bretagne

Perte de certains réflexes

Ces journées, qui s'adressent aux plus de 60 ans, sont organisées depuis octobre sur l’agglomération de Saint-Brieuc et répondent à une véritable attente du public ciblé. "En vieillissant, on perd certains réflexes, par exemple vérifier les angles morts, ou alors on a un temps de réaction qui est plus important, donc sur la conduite ça a certaines conséquences. Pouvoir travailler sur toutes ces choses-là, ça les rassure" fait remarquer Sarah Oger, chargée de prévention au CIAS.

Je n'ai pas forcément toujours raison quand je critique la conduite des autres

Christian

Participant à l'opération "Ma conduite en toute quiétude"

Tout est passé en revue, même les effets simulés de l’alcool au volant. C’est vraiment cette prévention que Christian était venu chercher. "Rafraîchir mes connaissances, me sécuriser et me dire que je n'ai pas forcément toujours raison quand je critique la conduite des autres" souligne-t-il.

Les plus de 65 ans ne sont pas les premiers responsables des accidents les plus graves dans un département qui a malheureusement comptabilisé en 2023 pas moins de 51 décès et 287 blessés graves.

(Avec Jean-Marc Seigner)